Nom adresse et numĂ©ro de code de l'organisme de contrĂŽle : QUALISUD â 6 Rue Georges Bizet â 47200 MARMANDE Commerce de dĂ©tail de produits agricoles bruts n.c.a. : Semences potagĂšres et cĂ©rĂ©aliĂšres, plants potagers et de pomme de terre biologique 08/07/2021 31/03/2023 6. PĂ©riode de validitĂ© : Du voir date ciâdessus au voir date
Par Nicolas Sidier et Pierre DĂ©trie Les statuts de SAS contiennent frĂ©quemment une clause faisant rĂ©fĂ©rence Ă lâexistence dâun pacte dont la violation serait assimilĂ©e Ă celle des statuts. Cela Ă©tant posĂ©, il Ă©tait classiquement admis que si la violation dâune clause statutaire encourt la nullitĂ©, celle dâun pacte en revanche nâoblige lâauteur du manquement quâĂ des dommages-intĂ©rĂȘts. Lâarticle L. 227-15 du Code de commerce ne disposant en effet que toute cession effectuĂ©e en violation des clauses statutaires est nulle », rien ne garantissait que la sanction soit identique concernant une violation dâun pacte dâoĂč abondantes discussions animant la pratique. Câest dans ce contexte que la chambre commerciale de la Cour de cassation Cass. com., 27 juin 2018, n° vient de juger que la cession intervenue en violation du pacte dâassociĂ©s est nulle. En lâespĂšce, un pacte dâassociĂ©s avait Ă©tĂ© conclu lors de lâacquisition dâune sociĂ©tĂ© entre un investisseur financier et un associĂ© personne physique notamment qui en Ă©tait Ă©galement salariĂ©. Des promesses de ventes avaient Ă©tĂ© consenties par les managers », dont lâassociĂ© visĂ© ci-dessus, au bĂ©nĂ©fice de lâinvestisseur financier, exerçables en cas de cessation de leurs fonctions salariĂ©es. Le pacte stipulait par ailleurs que les parties sâinterdisaient de vendre leurs titres pendant la durĂ©e du pacte, soit en lâoccurrence 10 ans. MalgrĂ© cette stipulation, le manager cĂ©dait une partie de ses titres Ă des tiers mais, au prĂ©alable, avait lâidĂ©e ingĂ©nieuse selon lui, de rĂ©silier la promesse. Ce nâĂ©tait donc pas le pacte mais une partie de celui-ci qui Ă©tait rĂ©siliĂ©. La sociĂ©tĂ©, qui Ă©tait partie au pacte, refusait dâenregistrer les ordres de mouvement. Le manager assignait aux fins dâobtenir la retranscription de la cession sur les registres sociaux. La Cour dâappel de Paris avait ordonnĂ© la rĂ©gularisation de la cession en retenant que la rĂ©siliation de la promesse constituait un fait juridique. Elle considĂ©rait que le pacte nâayant pas prĂ©vu de sanction Ă la rĂ©siliation fautive de la promesse, celle-ci ne pouvait que se rĂ©soudre en dommages-intĂ©rĂȘts. La rĂ©alisation des cessions devait donc ĂȘtre ordonnĂ©e. Cette dĂ©cision est cassĂ©e par la Cour de cassation au visa de lâarticle 1134 du Code civil ancienne numĂ©rotation qui prĂ©voyait que le contrat fait la loi des parties. Elle considĂšre au contraire que la rĂ©vocation unilatĂ©rale de la promesse et, par suite, la cession litigieuse constituaient une violation du pacte entraĂźnant la nullitĂ© de la cession. La solution est dâautant plus heureuse quâelle consacre la force exĂ©cutoire du contrat, câest-Ă -dire la conception classique du droit des obligations. Il faut relever que sous le nouveau rĂ©gime du droit des obligations issu de lâordonnance du 10 fĂ©vrier 2016, lâarticle 1124 dispose dĂ©sormais La promesse unilatĂ©rale est le contrat par lequel une partie, le promettant, accorde Ă lâautre, le bĂ©nĂ©ficiaire, le droit dâopter pour la conclusion dâun contrat dont les Ă©lĂ©ments essentiels sont dĂ©terminĂ©s, et pour la formation duquel ne manque que le consentement du bĂ©nĂ©ficiaire. La rĂ©vocation de la promesse pendant le temps laissĂ© au bĂ©nĂ©ficiaire pour opter nâempĂȘche pas la formation du contrat promis. Le contrat conclu en violation de la promesse unilatĂ©rale avec un tiers qui en connaissait lâexistence est nul. » La nullitĂ© sera dĂ©sormais la sanction lĂ©gale dĂšs lors que les statuts prĂ©voiront expressĂ©ment une rĂ©fĂ©rence Ă lâexistence dâun pacte ou dâune promesse extrastatutaire puisquâaucun tiers ne pourra prĂ©tendre ne pas en avoir eu connaissance.
lesacquisitions intracommunautaires de biens d'occasion, d'objets d'art, de collection ou d'antiquitĂ© tels que dĂ©finis Ă l'article 311, paragraphe 1, points 1) Ă 4), lorsque le vendeur est un assujetti-revendeur agissant en tant que tel et que le bien acquis a Ă©tĂ© soumis Ă la TVA dans l'Ătat membre de dĂ©part de l'expĂ©dition ou du transport, conformĂ©ment au rĂ©gime
Actions sur le document Article L227-10 Le commissaire aux comptes ou, s'il n'en a pas été désigné, le président de la société présente aux associés un rapport sur les conventions intervenues directement ou par personne interposée entre la société et son président, l'un de ses dirigeants, l'un de ses actionnaires disposant d'une fraction des droits de vote supérieure à 10 % ou, s'il s'agit d'une société actionnaire, la société la contrÎlant au sens de l'article L. 233-3. Les associés statuent sur ce rapport. Les conventions non approuvées, produisent néanmoins leurs effets, à charge pour la personne intéressée et éventuellement pour le président et les autres dirigeants d'en supporter les conséquences dommageables pour la société. Par dérogation aux dispositions du premier alinéa, lorsque la société ne comprend qu'un seul associé, il est seulement fait mention au registre des décisions des conventions intervenues directement ou par personnes interposées entre la société et son dirigeant. DerniÚre mise à jour 4/02/2012
Lasignature électronique avancée des procÚs-verbaux est également spécifiquement prévue pour les assemblées générales de SA et SCA entiÚrement dématérialisées en application de l'article L 225-103-1 du Code de commerce (C. com. art. R 225-106). [] L 223-26 pour les SARL, L 225-100 pour les SA, L 227-9 pour les SAS). Lire la
Depuis quelques annĂ©es, on constate une trĂšs nette dĂ©rive dâune jurisprudence portant atteinte de maniĂšre consĂ©quente Ă la libertĂ© statutaire et au formalisme allĂ©gĂ©, qui sont pourtant le propre des sociĂ©tĂ©s par actions simplifiĂ©es SAS. Ces positions rigides de la jurisprudence ne sont toutefois pas nouvelle et reflĂštent un courant assez restrictif de la Cour de cassation qui a tendance Ă poser des limites Ă la libertĂ© statutaire des SAS par exemple, Cass. com., 23 octobre 2007, G., 2007, n°10197, note Bureau, Arts et Entreprises ». Dans ce registre, on perçoit plus particuliĂšrement un rĂ©el blocage », voire mĂȘme lâexpression dâune peur du vide », de la part de la jurisprudence sur le statut et lâĂ©tendue du rĂŽle des dirigeants de SAS, alors mĂȘme quâil sâagit-lĂ dâun des domaines de prĂ©dilection les plus Ă©vidents de la libertĂ© statutaire, symbole des SAS. Rappelons en effet tout simplement que lâarticle L. 227-5 du Code de commerce pose expressĂ©ment le principe selon lequel les statuts fixent les conditions dans lesquelles la SAS est dirigĂ©e », ce qui autorise, lâexistence, Ă cĂŽtĂ© du PrĂ©sident et des Ă©ventuels Directeurs gĂ©nĂ©raux et Directeurs gĂ©nĂ©raux dĂ©lĂ©guĂ©s de la SAS, dâautres dirigeants individuels ou bien enfin dâorganes collĂ©giaux de gestion ou de surveillance, dotĂ©s de prĂ©rogatives variables. En dĂ©pit de cette large libertĂ© statutaire, la jurisprudence actuelle prend une position particuliĂšrement rigide, tant pour les organes de direction individuels PrĂ©sident, Directeur gĂ©nĂ©ral, Directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ©, autres dirigeants et bĂ©nĂ©ficiaires de dĂ©lĂ©gation de pouvoir, que pour les organes collĂ©giaux de gestion ou de surveillance. A. Les dirigeants individuels des SAS Il faut dâabord rappeler les derniers arrĂȘts des Cours dâappel de Versailles et de Paris Cour dâAppel de Versailles 24 septembre 2009 n° 08-2615, 5e ch., Vinzend c/ SA Distribution Casino France, Cour dâappel de Paris, 3 dĂ©cembre 2009 n° 09-5422, ch. 6-2, Pellerin c/ SAS EDCA ; Cour dâappel de Paris 10 dĂ©cembre 2009 n° 09-4775, ch. 6-2, Levy Renessen c/ SAS Lehwood Montparnasse qui ont statuĂ©, de façon Ă tout le moins Ă©tonnante, en matiĂšre de licenciement, sur les pouvoirs des dirigeants de SAS. Les dĂ©rives de ces jurisprudences sont lâoccasion de faire le point sur le rĂ©gime juridique original applicable aux diffĂ©rents dirigeants de SAS. 1. LâarrĂȘt de la Cour dâappel de Versailles Du point de vue du droit des sociĂ©tĂ©s, lâarrĂȘt de la Cour dâappel de Versailles semble relativement cohĂ©rent, mĂȘme si sa rĂ©daction est maladroite. Statuant sur le fondement de lâarticle L. 227-6 du Code du commerce, il rappelle que la SAS est reprĂ©sentĂ©e Ă lâĂ©gard des tiers par un PrĂ©sident et que les statuts peuvent prĂ©voir les conditions dans lesquelles une ou plusieurs autres personnes que le PrĂ©sident - portant le titre de Directeur gĂ©nĂ©ral ou Directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ© - peuvent exercer les pouvoirs confiĂ©s au PrĂ©sident. Ensuite, il considĂšre que les salariĂ©s sont des tiers au sens de lâarticle L. 227-6 du Code de commerce et que les pouvoirs du PrĂ©sident de la SAS ne peuvent ĂȘtre confiĂ©s Ă des directeurs gĂ©nĂ©raux ou directeurs gĂ©nĂ©raux dĂ©lĂ©guĂ©s quâĂ la double condition que cette dĂ©lĂ©gation » soit prĂ©vue par les statuts et dĂ©clarĂ©e au Registre du Commerce et des SociĂ©tĂ©s RCS avec mention sur lâextrait K bis. Le raisonnement suivi par la Cour dâappel de Versailles semble justifiĂ© au regard du texte mĂȘme de lâarticle L. 227-6 du Code de commerce, sous rĂ©serve peut-ĂȘtre de lâemploi impropre du terme dĂ©lĂ©gation ». 2. Les arrĂȘts de la Cour dâappel de Paris LâarrĂȘt Pellerin c/ SAS ED » de la Cour dâappel de Paris est plus discutable. Il pose de maniĂšre solennelle, sur le fondement de lâarticle L. 227-6 du Code de commerce, le postulat selon lequel pour que les licenciements en question soient valables, les lettres de licenciement doivent, en consĂ©quence, Ă©maner soit du prĂ©sident de la SAS, soit de la personne autorisĂ©e par les statuts Ă recevoir dĂ©lĂ©gation pour exercer le pouvoir de licencier, dĂ©tenu par le seul prĂ©sident -et ce, dâailleurs, conformĂ©ment au rĂ©gime lĂ©gal de la SAS » qui, contrairement Ă celui des autres formes de sociĂ©tĂ©s, concentre dans les mains du seul prĂ©sident la totalitĂ© des pouvoirs, traditionnellement rĂ©partis entre divers organes, et renvoie, pour dâĂ©ventuelles autres dispositions, aux statuts ». LâarrĂȘt Levy Renessen c/ SAS Lehwood Montparnasse » reprend au mot prĂšs ce mĂȘme principe aprĂšs avoir rappelĂ© lâarticle L. 227-6 du Code de commerce, il admet que pour que le licenciement ⊠soit âŠ, valable, la lettre de licenciement doit, en consĂ©quence, Ă©maner soit, du prĂ©sident de la SAS, soit, de la personne autorisĂ©e par les statuts Ă recevoir dĂ©lĂ©gation pour exercer le pouvoir de licencier ⊠». Les consĂ©quences dĂ©duites par la jurisprudence de ce principe sont encore plus curieuses. Dans le cas de cette derniĂšre SAS, dâune part, les statuts stipulaient bien que le PrĂ©sident pouvait, sous sa responsabilitĂ©, consentir toutes dĂ©lĂ©gations de pouvoirs Ă tout tiers, pour un ou plusieurs objets dĂ©terminĂ©s et pour une durĂ©e limitĂ©e. Dâautre part, le PrĂ©sident de la SAS en question avait dĂ©lĂ©guĂ© au Directeur gĂ©nĂ©ral ses pouvoirs en matiĂšre de gestion du personnel -et en particulier, le pouvoir de mettre fin aux contrats de travail- avec facultĂ©, pour le dĂ©lĂ©gataire, de subdĂ©lĂ©guer ce pouvoir, facultĂ© que le Directeur gĂ©nĂ©ral avait utilisĂ© en consentant une subdĂ©lĂ©gation en faveur du directeur du personnel de la SAS qui avait signĂ© la lettre de licenciement contestĂ©e. La Cour dâappel de Paris a nĂ©anmoins conclu que lâextrait du Registre du Commerce et des SociĂ©tĂ©s concernant cette SAS ne mentionnait pas la dĂ©lĂ©gation consentie par le Directeur gĂ©nĂ©ral en faveur du directeur du personnel et en a dĂ©duit lâabsence de pouvoir du signataire et par consĂ©quence, la nullitĂ© du licenciement. En dâautres termes, pour que la dĂ©lĂ©gation de pouvoir consentie par le Directeur gĂ©nĂ©ral au directeur du personnel soit valable, il aurait fallu que cette dĂ©lĂ©gation de pouvoir et son bĂ©nĂ©ficiaire soient mentionnĂ©s sur lâextrait K bis de la SAS. Il faut reconnaĂźtre que, dâun point de vue matĂ©riel, il paraĂźt impossible de dĂ©clarer au RCS lâensemble des dĂ©lĂ©gations et subdĂ©lĂ©gations de pouvoirs en cours, notamment dans les grandes sociĂ©tĂ©s, compte tenu de leur frĂ©quence et de leur nombre potentiellement considĂ©rable. Cela Ă©tant, en plus de cet argument purement pratique, cette vision des dirigeants de SAS nâest pas sĂ©rieuse au regard des textes et doit donc ĂȘtre nĂ©cessairement combattue. a Les pouvoirs du PrĂ©sident de SAS Selon la Cour dâappel de Paris, le rĂ©gime lĂ©gal des SAS concentre dans les mains du seul prĂ©sident la totalitĂ© des pouvoirs, traditionnellement rĂ©partis entre divers organes » et le licenciement ne peut ĂȘtre dĂ©cidĂ© que par le PrĂ©sident ou un titulaire dâune dĂ©lĂ©gation de pouvoir prĂ©vue par les statuts. Cette affirmation est erronĂ©e, mĂȘme si la Cour dâappel de Paris constate, paradoxalement et Ă juste titre, que lâarticle L. 227-6 du Code de commerce renvoie, pour dâĂ©ventuelles autres dispositions, aux statuts », sans pour autant en tirer de consĂ©quence. Certes lâarticle L. 227-6 du Code de commerce dĂ©finit le PrĂ©sident de la SAS comme son dirigeant le plus important, tout en limitant ses pouvoirs Ă la reprĂ©sentation de la sociĂ©tĂ© Ă lâĂ©gard des tiers. ConformĂ©ment au droit communautaire, le PrĂ©sident de SAS est en effet investi des pouvoirs les plus Ă©tendus pour agir en toute circonstance au nom de la sociĂ©tĂ© dans la limite de lâobjet social. Dans les rapports avec les tiers, la sociĂ©tĂ© est engagĂ©e mĂȘme par les actes du prĂ©sident qui ne relĂšvent pas de lâobjet social, Ă moins quâelle ne prouve que le tiers savait que lâacte dĂ©passait cet objet ou quâil ne pouvait lâignorer compte tenu des circonstances, Ă©tant exclu que la seule publication des statuts suffise Ă constituer cette preuve ». Mais lâarticle L. 227-6 du Code de commerce ne sâarrĂȘte pas Ă ce simple dispositif, mais prĂ©voit expressĂ©ment, Ă cĂŽtĂ© du PrĂ©sident, que les statuts de la SAS peuvent prĂ©voir les conditions dans lesquelles une ou plusieurs personnes autres que le PrĂ©sident, portant le titre de Directeur gĂ©nĂ©ral ou de Directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ©, peuvent exercer les pouvoirs confiĂ©s au PrĂ©sident. DĂšs lors, pourquoi la Cour dâappel de Paris a-t-elle ignorĂ©, dans son principe, le pouvoir de reprĂ©sentation des Directeurs gĂ©nĂ©raux et/ou Directeurs gĂ©nĂ©raux dĂ©lĂ©guĂ©s prĂ©vu, de maniĂšre pourtant trĂšs claire, par le Code de commerce ? b Les pouvoirs des directeurs gĂ©nĂ©raux et directeurs gĂ©nĂ©raux dĂ©lĂ©guĂ©s Lâarticle L. 227-5 du Code de commerce qui prĂ©voit de façon gĂ©nĂ©rale que les statuts fixent les conditions dans lesquelles la sociĂ©tĂ© est dirigĂ©e », ainsi que lâarticle L. 227-6 du Code de commerce, prĂ©voient la possibilitĂ© de dĂ©signer un ou plusieurs Directeurs gĂ©nĂ©raux et/ou Directeurs gĂ©nĂ©raux dĂ©lĂ©guĂ©s investis des mĂȘme pouvoirs que le PrĂ©sident. Il ressort particuliĂšrement de lâinterprĂ©tation de lâarticle L. 227-6, alinĂ©a 3 du Code de commerce que pour quâun Directeur gĂ©nĂ©ral et/ou un Directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ©s dispose de tout ou partie des pouvoirs du PrĂ©sident, cinq conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies Il faut que ce soit prĂ©vu dans les statuts, soit de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, soit nominativement. Il faut Ă©galement que le titre de Directeur gĂ©nĂ©ral ou de Directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ© soit employĂ©, Ă©tant prĂ©cisĂ© que contrairement Ă ce qui se passe dans le cadre dâune sociĂ©tĂ© anonyme, il est possible de dĂ©signer un Directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ©, sans pour autant dĂ©signer de Directeur gĂ©nĂ©ral. Il faut ensuite en pratique que ses pouvoirs soient dĂ©terminĂ©s le plus clairement possible afin dâĂ©viter toute difficultĂ© dâinterprĂ©tation possible. Il faut de plus une rĂ©fĂ©rence aux pouvoirs du PrĂ©sident, câest-Ă -dire que tout ou partie des pouvoirs du PrĂ©sident soit confiĂ© au Directeur gĂ©nĂ©ral et/ou au Directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ©. Il faut enfin, en application dâune jurisprudence restrictive de la chambre commerciale de la Cour de cassation Cass., com., 3 juin 2008, 07-14457, Design Sportswears / Kesslord Paris » que cette dĂ©lĂ©gation gĂ©nĂ©rale des pouvoirs du PrĂ©sident fasse lâobjet dâune publication au RCS. Il sâen dĂ©gage un rĂ©gime de reprĂ©sentation Ă gĂ©omĂ©trie variable au profit des Directeurs gĂ©nĂ©raux et Directeurs gĂ©nĂ©raux dĂ©lĂ©guĂ©s, qui dĂ©pend donc strictement du contenu des dispositions des statuts de la SAS. Il est donc clair, contrairement au principe affirmĂ© par la Cour dâappel de Paris, que le PrĂ©sident nâest pas forcĂ©ment le seul dirigeant habilitĂ© Ă reprĂ©senter la SAS. c Le pouvoir des autres dirigeants de la SAS A cĂŽtĂ© des PrĂ©sident, Directeur gĂ©nĂ©ral et Directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ©, il peut naturellement exister, au sein dâune SAS, dâautres dirigeants bĂ©nĂ©ficiant dâune dĂ©lĂ©gation de pouvoirs Ă©manant de lâun des dirigeants visĂ©s prĂ©cĂ©demment. Les bĂ©nĂ©ficiaires de dĂ©lĂ©gations de pouvoir peuvent eux-mĂȘmes consentir des sous-dĂ©lĂ©gations. Sur ce dernier point, semble-t-il, la Cour dâappel de Paris affirme gratuitement que le dirigeant investi par la dĂ©lĂ©gation de pouvoir doit ĂȘtre autorisĂ©e par les statuts ». Je ne vois pas pour ma part le moindre fondement lĂ©gal Ă cette affirmation. Enfin, et lĂ nous frĂŽlons lâabsurditĂ©, la Cour dâappel de Paris conteste la validitĂ© de la dĂ©lĂ©gation de pouvoir par le fait quâelle nâa pas Ă©tĂ© publiĂ©e au Registre du Commerce et des SociĂ©tĂ©s la Cour fonde cette affirmation Ă©trange sur lâarticle 15, A-10 du dĂ©cret du 30 mai 1984 qui a Ă©tĂ© abrogĂ© bien avant le licenciement en question ! et repris Ă lâarticle R. 123-54 du Code de commerce. Or, mĂȘme si on part du principe quâil sâagit dâune codification Ă droit constant et que cet article a donc vocation Ă sâappliquer Ă notre cas, il exige notamment la dĂ©claration et la publication par la sociĂ©tĂ© au Registre du Commerce et des SociĂ©tĂ©s des personnes ayant le pouvoir de diriger, gĂ©rer ou engager Ă titre habituel la sociĂ©tĂ© avec lâindication, pour chacun dâeux lorsquâil sâagit dâune sociĂ©tĂ© commerciale, quâils engagent seuls ou conjointement la sociĂ©tĂ© vis-Ă -vis des tiers ». Tout cela est dĂ©cidĂ©ment incomprĂ©hensible et va bien au-delĂ dâune simple interprĂ©tation de la loi il sâagit, purement et simplement, dâune réécriture totalement abusive des articles L. 227-6 et R. 123-54 du Code de commerce. A cet Ă©gard, le Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce vient dâobserver, Ă juste titre, dans une note de juin dernier, que la nĂ©cessitĂ© dâune dĂ©lĂ©gation statutaire nâĂ©tait pas requise par les dispositions du Code de commerce qui oblige uniquement Ă dĂ©finir statutairement les conditions dâexercice du pouvoir gĂ©nĂ©ral de reprĂ©sentation Ă©ventuellement accordĂ© au directeur gĂ©nĂ©ral ou au directeur gĂ©nĂ©ral dĂ©lĂ©guĂ©. Un salariĂ© de la sociĂ©tĂ© devrait donc pouvoir licencier par simple mandat spĂ©cial donnĂ© Ă cet effet ». Il est en effet vrai que lâarticle R. 123-54 du Code de commerce vise, en ce qui concerne les SAS les a Directeurs gĂ©nĂ©raux, directeurs gĂ©nĂ©raux dĂ©lĂ©guĂ©s, membres du directoire, prĂ©sident du directoire ou, le cas Ă©chĂ©ant, directeur gĂ©nĂ©ral unique, associĂ©s et tiers ayant le pouvoir de diriger, gĂ©rer ou engager Ă titre habituel la sociĂ©tĂ© avec lâindication, pour chacun dâeux lorsquâil sâagit dâune sociĂ©tĂ© commerciale, quâils engagent seuls ou conjointement la sociĂ©tĂ© vis-Ă -vis des tiers ⊠». Compte tenu de sa gĂ©nĂ©ralitĂ©, cette rĂ©glementation nâa en effet absolument pas vocation Ă sâappliquer Ă une dĂ©lĂ©gation de pouvoir aussi restreinte que la dĂ©lĂ©gation de licencier. Cet article vise les dirigeants de la SAS investis de pouvoirs gĂ©nĂ©raux de direction, et non pas de simple titulaires de dĂ©lĂ©gations de pouvoirs, strictement limitĂ©es quant Ă leur objet. La Cour de cassation est heureusement appelĂ©e Ă se prononcer sur cette question et une chambre mixte doit statuer le 5 novembre prochain, Ă©tant prĂ©cisĂ© que certains arrĂȘts de la chambre social de 2009 sont assez rassurants et nâexigent pas la publication au RCS des dĂ©lĂ©gations de pouvoirs, limitĂ©es quant Ă leur objet Cass., Soc., 17 juin 2009, N° 08-60425, Cass., Soc., 23 septembre 2009, N° 07-44200. B. Les organes collĂ©giaux des SAS Sâagissant des organes collĂ©giaux des SAS, certains greffes, et notamment le greffe du Tribunal du commerce de Paris, assimilent totalement les SAS aux sociĂ©tĂ©s anonymes SA et imposent Ă tort, me semble-t-il, depuis quelques annĂ©es, de dĂ©clarer au RCS les membres des conseils dâadministration, de directoires et conseils de surveillances des SAS. ConformĂ©ment Ă la rĂ©glementation, cette obligation » de dĂ©claration de ces membres dâorganes collĂ©giaux de SAS au RCS doit bien Ă©videmment ĂȘtre accompagnĂ©e de la publication dâun avis dans un journal dâannonces lĂ©gales, relatifs Ă ces dirigeants ». On peut mĂȘme penser, dans cette logique tout Ă fait particuliĂšre, que cette obligation de dĂ©claration au RCS sâimpose Ă©galement aux membres dâautres organes collĂ©giaux de SAS, quelle quâen soit la dĂ©nomination ComitĂ© de gestion, comitĂ© exĂ©cutif, conseil de direction, etc., pour autant que leurs prĂ©rogatives soient comparables Ă celles des conseils dâadministration, directoires ou conseil de surveillance de SA. Ces greffes fondent cette pratique sur la rĂ©daction de lâarticle R. 123-54 b du Code de commerce qui impose, notamment, la dĂ©claration au Registre du Commerce et des SociĂ©tĂ©s 2° Les nom, nom dâusage, pseudonyme, prĂ©noms, date et lieu de naissance, domicile personnel et nationalitĂ© des a Directeurs gĂ©nĂ©raux, directeurs gĂ©nĂ©raux dĂ©lĂ©guĂ©s, membres du directoire, prĂ©sident du directoire ou, le cas Ă©chĂ©ant, directeur gĂ©nĂ©ral unique, associĂ©s et tiers ayant le pouvoir de diriger, gĂ©rer ou engager Ă titre habituel la sociĂ©tĂ© avec lâindication, pour chacun dâeux lorsquâil sâagit dâune sociĂ©tĂ© commerciale, quâils engagent seuls ou conjointement la sociĂ©tĂ© vis-Ă -vis des tiers ; b Le cas Ă©chĂ©ant, administrateurs, prĂ©sident du conseil dâadministration, prĂ©sident du conseil de surveillance, membres du conseil de surveillance et commissaire aux comptes ; ⊠». 1. La position de la Cour dâappel de Paris A lâoccasion de la demande dâinscription modificative prĂ©sentĂ©e par la SAS Groupe Lucien BarriĂšre, Ă la suite de la nomination de ses nouveaux PrĂ©sident et Directeur gĂ©nĂ©ral, le greffier du Tribunal de commerce de Paris a, conformĂ©ment Ă la pratique visĂ©e prĂ©cĂ©demment, Ă©galement requis quâil soit procĂ©dĂ© Ă lâinscription au RCS de tous les membres du Directoire et du Conseil de surveillance de cette sociĂ©tĂ©. Le Juge commis Ă la surveillance du RCS de Paris a, par ordonnance du 21 dĂ©cembre 2009, rejetĂ© la requĂȘte de la SAS Groupe Lucien BarriĂšre, tendant Ă ce que soient seulement inscrits au RCS ses seuls dirigeants disposant du pouvoir de lâengager et de la reprĂ©senter, câest-Ă -dire, son PrĂ©sident et son Directeur gĂ©nĂ©ral, Ă lâexclusion des autres membres composant son Directoire et des membres de son Conseil de surveillance. Cette ordonnance a donnĂ© lieu derniĂšrement Ă un arrĂȘt de la Cour dâappel de Paris du 18 mai 2010 PĂŽle 5 â Chambre 8, N° 10/00710 qui a confirmĂ© en tous points la position du greffe du Tribunal de commerce de Paris et du Juge commis Ă sa surveillance du RCS de Paris. La Cour dâappel de Paris a en effet constatĂ© que lâarticle R. 123-54 du Code de commerce visait la sociĂ©tĂ© sans distinguer entre les diffĂ©rentes formes de celle-ci ni selon que son organisation et son rĂ©gime sont issus de la loi ou des statuts ». La Cour dâappel de Paris considĂšre de surcroĂźt que lâinscription au registre du commerce est prĂ©vue dans le souci dâinformer les tiers ; que, dĂšs lors, quâelles se dotent dâun directoire et/ou dâun conseil de surveillance, les SAS doivent rĂ©vĂ©ler au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s les prĂ©sidents et membres de ces organes, quels que soient leurs pouvoirs aux termes des statuts ». 2. Analyse critique La position de la Cour dâappel de Paris me semble difficile Ă soutenir, sauf Ă sortir totalement du champ de lâinterprĂ©tation de cette rĂ©glementation Ă premiĂšre vue, lâarticle R. 123-54 du Code de commerce constitue une cotte particuliĂšrement mal taillĂ©e pour les SAS et plutĂŽt dĂ©diĂ©e pour lâessentiel aux sociĂ©tĂ©s anonymes et aux sociĂ©tĂ©s en commandite par actions. Le problĂšme est en effet que le paragraphe b de ce texte, rĂ©digĂ© Ă une Ă©poque antĂ©rieure Ă la SAS, vise manifestement les organes lĂ©gaux » des sociĂ©tĂ©s anonymes et sociĂ©tĂ©s en commandite par actions et, en aucun cas, les organes collĂ©giaux statutaires de SAS. Notons en effet par exemple que les directoires ou les conseils dâadministration de sociĂ©tĂ©s anonymes sont investis par la loi de prĂ©rogatives considĂ©rables, ce qui justifie clairement leur dĂ©claration au RCS. De la mĂȘme maniĂšre, les conseils de surveillance de sociĂ©tĂ©s anonymes bĂ©nĂ©ficient eux-aussi dâimportantes prĂ©rogatives lĂ©gales qui justifient leur dĂ©claration au RCS. Tel nâest aucunement le cas des membres des conseils dâadministration et de surveillance statutaires des SAS qui ne bĂ©nĂ©ficient pas forcĂ©ment de ces prĂ©rogatives justifiant leur inscription sur le RCS, le pouvoir de ces dirigeants » de SAS Ă©tant par dĂ©finition Ă gĂ©omĂ©trie variable, en fonction des dispositions statutaires. En effet, dans ma comprĂ©hension de lâarticle R. 123-54 du Code du commerce, sâagissant dâune SAS, seuls doivent ĂȘtre dĂ©clarĂ©s au Registre du Commerce et des SociĂ©tĂ©s, en plus du PrĂ©sident, le cas Ă©chĂ©ant,⊠les associĂ©s et tiers ayant le pouvoir de diriger, gĂ©rer ou engager Ă titre habituel la sociĂ©tĂ© avec lâindication, pour chacun dâeux lorsquâil sâagit dâune sociĂ©tĂ© commerciale, quâils engagent seuls ou conjointement la sociĂ©tĂ© vis-Ă -vis des tiers ». Il va de soi que les membres du directoire de la SAS, sur laquelle a statuĂ© la Cour dâappel de Paris, nâavaient pas le pouvoir de la reprĂ©senter ou de la diriger et nâavaient donc pas vocation Ă engager cette SAS, seuls ou conjointement Ă lâĂ©gard des tiers ils nâavaient donc pas Ă ĂȘtre dĂ©clarĂ©s au RCS. Câest pourtant la solution inverse qui a Ă©tĂ© retenue par la Cour dâappel de Paris, traduisant une nouvelle fois une mauvaise comprĂ©hension de la libertĂ© statutaire et du formalisme allĂ©gĂ© des SAS. En réécrivant » cette rĂ©glementation de cette maniĂšre, la Cour dâappel de Paris a traduit une fois encore ce courant jurisprudentiel restrictif qui prĂ©tend corseter » la SAS dans un cadre prĂ©existant et bien connu, au dĂ©triment de la souplesse et de la simplification qui devraient inspirer son fonctionnement. En dâautres termes, la jurisprudence semble se mĂ©fier de la libertĂ© statutaire propre aux SAS, alors mĂȘme quâelle est leur raison dâĂȘtre. En conclusion, il sâagit lĂ dâune bien mauvaise comprĂ©hension de la libertĂ© statutaire des SAS et de lâĂ©quilibre souvent complexe des pouvoirs de leurs dirigeants. Lâesprit libĂ©ral des SAS et leur absence de formalisme semblent oubliĂ©s, au profit dâun recadrage systĂ©matique des SAS par la jurisprudence. En dâautres termes, on tente de renfermer » les SAS dans un cadre prĂ©existant et bien connu. Il est vrai que, dans cette logique, les SAS deviennent plus faciles Ă apprĂ©hender⊠StĂ©phane Michel, Avocat chez
Article L441-10 - Code de commerce » En cas de facture périodique au sens du 3 du I de l'article 289 du code général des impÎts, le délai convenu entre les parties ne peut dépasser quarante-cinq jours aprÚs la date d'émission de la facture. II.-Les conditions de rÚglement mentionnées au I de l'article L. 441-1 précisent les conditions
Question dâun client quelles mentions doivent figurer dans le rapport sur les conventions de lâarticle L. 227-10 du code de commerce dites âconventions rĂ©glementĂ©esâ pour les sociĂ©tĂ©s par actions simplifiĂ©es pluripersonnelles ? RĂ©ponse la loi ou les textes rĂ©glementaires ne le prĂ©cisant pas, on peut sâinspirer des rĂšgles applicables aux sociĂ©tĂ©s Ă responsabilitĂ© limitĂ©e voir article R. 223-17 du code de commerce ou aux personnes morales de droit privĂ©e non commerçante ayant une activitĂ© Ă©conomique R. 612-6 du code de commerce On peut donc indiquer lâĂ©numĂ©ration des conventions, lâidentitĂ© de la ou des personnes concernĂ©es prĂ©sident, dirigeant, associĂ© disposant de plus de 10 % des droits de vote, sociĂ©tĂ© contrĂŽlant une sociĂ©tĂ© associĂ©e disposant de plus de 10 % des droits de vote,la nature et lâobjet de la ou des conventions,les modalitĂ©s essentielles de la ou des conventions date de conclusion, prix, remises, ristournes, rabais et commissions accordĂ©s, intĂ©rĂȘts stipulĂ©s, durĂ©e, sĂ»retĂ©s consenties ou toute autre indication permettant dâapprĂ©cier lâintĂ©rĂȘt qui sâattachait Ă la conclusion de la convention,le montant des sommes versĂ©es ou perçues par la sociĂ©tĂ© au titre de lâexercice que contrairement aux sociĂ©tĂ©s anonymes notamment L. 225-40-1 , il nâest pas nĂ©cessaire de faire figurer dans le rapport les conventions antĂ©rieures qui se sont poursuivies au cours de lâexercice ni mĂȘme, contrairement aux sociĂ©tĂ©s Ă responsabilitĂ© limitĂ©e R. 223-16 de les communiquer au commissaire aux comptes. Voir Ă©galement notre article Les conventions d'avance en compte courant sont-elles des conventions rĂ©glementĂ©es L. 223-19, L. 225-38, L. 225-86, L. 227-10 ? et Conventions rĂ©glementĂ©es dans les SAS Que signifie "par personne interposĂ©e" L. 227-10, L. 225-38, L. 225-86, L. 223-21, L. 225-43, L. 225-91 ? Matthieu VincentAvocat au barreau de Paris
ArticleL225-10 Version en vigueur depuis le 21 septembre 2000 Lorsque l'assemblée délibÚre sur l'approbation d'un apport en nature ou l'octroi d'un avantage
Question que signifie "par personne interposĂ©e" dans les sociĂ©tĂ©s par actions simplifiĂ©es, au sens de l'article L. 227-10 du code de commerce ? RĂ©ponse si l'on se rĂ©fĂšre Ă l'esprit de la sociĂ©tĂ© par actions simplifiĂ©es, qui est, en matiĂšre de gouvernance, de sortir des rĂšgles de la sociĂ©tĂ© anonyme, la notion de "personne interposĂ©e", au sens de l'article L. 227-10 du code de commerce, ne s'Ă©tend pas aux autres notions prĂ©vues, pour les sociĂ©tĂ©s anonymes, par les articles L. 225-38 et L. 225-86 du code de commerce. Elle exclut donc les "personnes indirectement intĂ©ressĂ©es" et les entreprises dans lesquelles un dirigeant de la SAS serait "propriĂ©taire, associĂ© indĂ©finiment responsable, gĂ©rant, administrateur, membre du conseil de surveillance ou, de façon gĂ©nĂ©rale, dirigeant de cette entreprise".La notion de "personne interposĂ©e" signifie que la convention profite en fait Ă la personne bĂ©nĂ©ficiaire ultime via l'interposition sciemment d'une autre personne pour contourner la rĂšgle Ă©quivalent d'une fraude ou cacher la vĂ©ritable intention Ă©quivalent d'une simulation. C'est ainsi que la cour d'appel de Paris a pu identifier une personne interposĂ©e dans une sociĂ©tĂ© SARL dont le dirigeant de la SAS directeur gĂ©nĂ©ral Ă©tait gĂ©rant et dĂ©tenait 80 % des parts sociales le solde Ă©tant entiĂšrement dĂ©tenu par son Ă©pouse, permettant au dirigeant de la SAS de contrĂŽler 100 % de la SARL directement ou par alliĂ©e cour d'appel de Paris, PĂŽle 5, chambre 11, 24 mars 2017, arrĂȘt n° 15/02993.L'interposition de personne ne signifie donc pas, selon nous, toute personne ayant des associĂ©s ou dirigeants communs sinon cela reviendrait Ă ajouter Ă l'article L. 227-10 les autres cas qui sont prĂ©vus par les articles L. 225-38 et L. 225-86 prĂ©citĂ©s et qui pourtant n'ont pas Ă©tĂ© repris pour les SAS.La Compagnie des commissaires aux comptes estime qu'il y a interposition de personnes lorsque l'intĂ©ressĂ© "traite avec la sociĂ©tĂ© par personne interposĂ©e, alors quâil nâapparaĂźt pas ostensiblement comme cocontractant dâune convention intervenue cependant en fait entre la sociĂ©tĂ© et lui-mĂȘme." Compagnie nationale des commissaires aux comptes, notes dâinformation, Le rapport spĂ©cial du commissaire aux comptes sur les conventions et engagements rĂ©glementĂ©s, NI IX, juin 2011, § g. Elle donne ainsi l'exemple d'un "prĂȘte-nom". A noter on retrouve cette notion de "personne interposĂ©e" dans d'autres dispositions lĂ©gales par exemple interdiction faite aux dirigeants de contracter des emprunts visĂ©e Ă l'article L. 223-21, L. 225-43 ou L. 225-91 du code de commerce. Voir Ă©galement notre article Quelles informations doivent figurer dans le rapport sur les conventions de l'article L. 227-10 SAS ? et Les conventions d'avance en compte courant sont-elles des conventions rĂ©glementĂ©es L. 223-19, L. 225-38, L. 225-86, L. 227-10 ?Matthieu VincentAvocat au barreau de Paris
Question: que signifie "par personne interposée" dans les sociétés par actions simplifiées, au sens de l'article L. 227-10 du code de commerce ? Réponse : si l'on se
Les actions ne sont négociables qu'aprÚs l'immatriculation de la société au registre du commerce et des sociétés. En cas d'augmentation de capital, les actions sont négociables à compter de la réalisation de celle-ci. La négociation de promesse d'actions est interdite, à moins qu'il ne s'agisse d'actions à créer dont l'admission sur un marché réglementé a été demandée, ou à l'occasion d'une augmentation du capital d'une société dont les actions anciennes sont déjà admises aux négociations sur un marché réglementé. En ce cas, la négociation n'est valable que si elle est effectuée sous la condition suspensive de la réalisation de l'augmentation de capital. A défaut d'indication expresse, cette condition est présumée.
Nom adresse et numĂ©ro de code de l'organisme de contrĂŽle : QUALISUD â 6 Rue Georges Bizet â 47200 MARMANDE N° d'agrĂ©ment : FRâBIOâ16 ActivitĂ© principale : Transformateur 4. CatĂ©gories de produits/activitĂ© : 5. DĂ©finis comme : 6. PĂ©riode de validitĂ© du : au : Le prĂ©sent certificat est la propriĂ©tĂ© de l'organisme certificateur QUALISUD et doit ĂȘtre
Par Franck Beaudoin, avocat, FB Juris PubliĂ© sur le 6 septembre 2018 â Mis Ă jour le 16/09/2018 Guide juridique Cas considĂ©rĂ© approbation des comptes annuels dâune sociĂ©tĂ© par actions simplifiĂ©e unipersonnelle SASU, câest-Ă -dire comportant un associĂ© unique. RĂ©fĂ©rences articles L. 227-9 alinĂ©a 3 et L. 227-10 alinĂ©a 4 du code de commerce. SpĂ©cificitĂ©s de la SASU La SAS unipersonnelle suit fondamentalement le rĂ©gime juridique de la SAS pluripersonnelle comportant plusieurs associĂ©s, sous rĂ©serve de quelques exceptions. PrĂ©cisĂ©ment, en matiĂšre dâapprobation des comptes annuels, un rĂ©gime spĂ©cifique est instituĂ© par lâarticle L. 227-9 alinĂ©a 3 du code de commerce pour la SAS unipersonnelle. Calendrier et modalitĂ©s dâapprobation des comptes Les comptes annuels et le cas Ă©chĂ©ant les comptes consolidĂ©s sont arrĂȘtĂ©s par le prĂ©sident article L. 227-9 alinĂ©a 3 du code de commerce. LâassociĂ© unique approuve les comptes, aprĂšs rapport du commissaire aux comptes sâil en existe un, dans le dĂ©lai de six mois Ă compter de la clĂŽture de lâexercice. LâassociĂ© unique ne peut dĂ©lĂ©guer ses pouvoirs. Ses dĂ©cisions sont rĂ©pertoriĂ©es dans un registre. Lorsque lâassociĂ© unique, personne physique, assume personnellement la prĂ©sidence de la sociĂ©tĂ©, le dĂ©pĂŽt, dans le mĂȘme dĂ©lai, au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s de lâinventaire et des comptes annuels dĂ»ment signĂ©s vaut approbation des comptes sans que lâassociĂ© unique ait Ă porter au registre des dĂ©cisions le rĂ©cĂ©pissĂ© dĂ©livrĂ© par le greffe du tribunal de commerce. Les dĂ©cisions prises en violation des dispositions de lâarticle L. 227-9 alinĂ©a 3 du code de commerce peuvent ĂȘtre annulĂ©es Ă la demande de tout intĂ©ressĂ©. Sâagissant des conventions rĂ©glementĂ©es, lâarticle L. 227-10 alinĂ©a 4 du code de commerce dispose que, par dĂ©rogation aux dispositions applicables Ă la SAS pluripersonnelle, il est seulement fait mention au registre des dĂ©cisions des conventions intervenues directement ou par personnes interposĂ©es entre la sociĂ©tĂ© et son dirigeant, son associĂ© unique ou, sâil sâagit dâune sociĂ©tĂ© actionnaire, la sociĂ©tĂ© la contrĂŽlant. Le commissaire aux comptes nâa donc pas Ă Ă©tablir ni prĂ©senter de rapport Ă lâassociĂ© unique. Ainsi, lorsque lâassociĂ© unique nâest pas une personne physique assumant personnellement la prĂ©sidence de la sociĂ©tĂ©, il est obligatoire dâĂ©tablir un procĂšs-verbal des dĂ©cisions de lâassociĂ© unique. Si lâassociĂ© unique est une personne physique et assume personnellement la prĂ©sidence de la sociĂ©tĂ©, lâĂ©tablissement dâun procĂšs-verbal de ses dĂ©cisions est facultatif. Cependant, le dĂ©pĂŽt de lâinventaire, en plus des comptes annuels, au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, apparaĂźt gĂ©nĂ©ralement comme une contrainte plus forte que lâĂ©tablissement dâun procĂšs-verbal des dĂ©cisions de lâassociĂ© unique. Dans le cas des groupes de sociĂ©tĂ©s, la sociĂ©tĂ© mĂšre, associĂ©e unique, est une personne morale ; lâĂ©tablissement dâun procĂšs-verbal est donc nĂ©cessaire. Le modĂšle qui suit est applicable en cas dâĂ©tablissement dâun procĂšs-verbal des dĂ©cisions de lâassociĂ© unique, quâil soit obligatoire ou facultatif. ModĂšle de procĂšs-verbal XXX [en-tĂȘte de la sociĂ©tĂ© cliquer ici pour accĂ©der au modĂšle] ProcĂšs-verbal des dĂ©cisions de lâassociĂ© unique en date du XXX [date] La sociĂ©tĂ© identifiĂ©e en tĂȘte du prĂ©sent procĂšs-verbal comporte un associĂ© unique, le capital social Ă©tant intĂ©gralement dĂ©tenu par XXX [identification de lâassociĂ© unique]. LâassociĂ© unique est appelĂ© Ă dĂ©libĂ©rer sur lâordre du jour reproduit ci-dessous, concernant lâexercice du XXX [date de dĂ©but de lâexercice] au XXX [date de clĂŽture de lâexercice]. Comptes annuels et rapport de gestion. Rapport du commissaire aux comptes sur les comptes annuels. XXX [OPTION si applicable Comptes consolidĂ©s, rapport sur la gestion du groupe, rapport du commissaire aux comptes sur les comptes consolidĂ©s.] Conventions intervenues directement ou par personnes interposĂ©es entre la sociĂ©tĂ© et son dirigeant XXX [OPTION 1, si lâassociĂ© unique est une personne physique ou son associĂ© unique // OPTION 2 si lâassociĂ© unique est une sociĂ©tĂ© , son associĂ© unique ou la sociĂ©tĂ© contrĂŽlant lâassociĂ© unique]. Approbation du montant global des dĂ©penses et charges somptuaires visĂ©es au 4 de lâarticle 39 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, ainsi que de lâimpĂŽt supportĂ© en raison de ces dĂ©penses et charges. Information sur certaines catĂ©gories de dĂ©penses visĂ©es au 5 de lâarticle 39 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Approbation des comptes annuels. Affectation du rĂ©sultat. Capitaux propres de la sociĂ©tĂ©. XXX [OPTION si les capitaux propres de la sociĂ©tĂ© deviennent infĂ©rieurs Ă la moitiĂ© du capital social Dissolution anticipĂ©e de la sociĂ©tĂ©, les capitaux propres devenant infĂ©rieurs Ă la moitiĂ© du capital social. Toutes dĂ©cisions Ă prendre du fait que les capitaux propres deviennent infĂ©rieurs Ă la moitiĂ© du capital social. Augmentation du capital social.] Approbation de la gestion, quitus au prĂ©sident XXX [OPTION â complĂ©ter sâil existe dâautres dirigeants, par exemple et au directeur gĂ©nĂ©ral // , aux directeurs gĂ©nĂ©raux et aux membres du comitĂ© stratĂ©gique], pour lâexercice considĂ©rĂ©. Mandat du prĂ©sident. RĂ©munĂ©ration du prĂ©sident. XXX [OPTION â complĂ©ter sâil existe dâautres dirigeants] Mandats du commissaire aux comptes titulaire et du commissaire aux comptes supplĂ©ant. Augmentation de capital rĂ©servĂ©e aux salariĂ©s. XXX [complĂ©ter le cas Ă©chĂ©ant]. Questions diverses. Pouvoirs. LâassociĂ© unique examine successivement les questions inscrites Ă lâordre du jour. Comptes annuels et rapport de gestion. LâassociĂ© unique a pris connaissance des comptes annuels et du rapport de gestion pour lâexercice considĂ©rĂ©. Rapport du commissaire aux comptes sur les comptes annuels. LâassociĂ© unique a pris connaissance du rapport du commissaire aux comptes sur les comptes annuels de la sociĂ©tĂ©, pour lâexercice considĂ©rĂ©. XXX [OPTION si applicable Comptes consolidĂ©s, rapport sur la gestion du groupe, rapport du commissaire aux comptes sur les comptes consolidĂ©s.] XXX [OPTION si applicable LâassociĂ© unique a pris connaissance des comptes consolidĂ©s, du rapport sur la gestion du groupe et du rapport du commissaire aux comptes sur les comptes consolidĂ©s, pour lâexercice considĂ©rĂ©.] Conventions intervenues directement ou par personnes interposĂ©es entre la sociĂ©tĂ© et son dirigeant XXX [OPTION 1, si lâassociĂ© unique est une personne physique ou son associĂ© unique // OPTION 2 si lâassociĂ© unique est une sociĂ©tĂ© , son associĂ© unique ou la sociĂ©tĂ© contrĂŽlant lâassociĂ© unique]. ConformĂ©ment Ă lâarticle L. 227-10 alinĂ©a 4 du code de commerce, les conventions susvisĂ©es doivent ĂȘtre mentionnĂ©es au registre des dĂ©cisions. Au cours de lâexercice considĂ©rĂ©, XXX [ADAPTER en fonction de la situation de la sociĂ©tĂ©, le cas Ă©chĂ©ant en sĂ©lectionnant les options proposĂ©es ci-dessous] [OPTION 1 aucune convention rĂ©glementĂ©e nâest intervenue.] [OPTION 2 les conventions rĂ©glementĂ©es suivantes sont intervenues XXX [lister les conventions rĂ©glementĂ©es] DĂ©cision LâassociĂ© unique prend acte des conventions rĂ©glementĂ©es intervenues au cours de lâexercice considĂ©rĂ© et approuve successivement chacune de ces conventions.] Approbation du montant global des dĂ©penses et charges somptuaires visĂ©es au 4 de lâarticle 39 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, ainsi que de lâimpĂŽt supportĂ© en raison de ces dĂ©penses et charges. ConformĂ©ment Ă lâarticle 223 quater du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, lâassociĂ© unique est informĂ© du montant global des dĂ©penses et charges somptuaires visĂ©es au 4 de lâarticle 39 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, ainsi que de lâimpĂŽt supportĂ© en raison de ces dĂ©penses et charges. Les informations prĂ©citĂ©es sont les suivantes XXX [OPTION 1 les comptes de lâexercice Ă©coulĂ© ne prennent pas en charge des dĂ©penses ou charges non dĂ©ductibles du rĂ©sultat fiscal, telles que visĂ©es au 4 de lâarticle 39 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts.] [OPTION 2 Le montant global des dĂ©penses et charges somptuaires exposĂ©es au cours du dernier exercice clĂŽturĂ© est de XXX [montant] euros. Le montant global de lâimpĂŽt supportĂ© en raison de ces dĂ©penses et charges se monte Ă XXX [montant] euros. DĂ©cision LâassociĂ© unique approuve le montant global des dĂ©penses et charges somptuaires sâĂ©levant Ă XXX [montant] euros et de lâimpĂŽt supportĂ© en raison de ces dĂ©penses et charges qui se monte Ă XXX [montant] euros.] Information sur certaines catĂ©gories de dĂ©penses visĂ©es au 5 de lâarticle 39 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Les dispositions de lâarticle 223 quinquies du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts XXX [OPTION 1 ne sont pas applicables. En effet, les dĂ©penses visĂ©es au 5 de lâarticle 39 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts nâont pas augmentĂ© dans une proportion supĂ©rieure Ă celle des bĂ©nĂ©fices imposables et leur montant nâexcĂšde pas celui de ces bĂ©nĂ©fices. // OPTION 2 sont applicables. En effet, XXX [adapter, par exemple les dĂ©penses visĂ©es au 5 de lâarticle 39 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts ont augmentĂ© dans une proportion supĂ©rieure Ă celle des bĂ©nĂ©fices imposables XXX [et/ou] leur montant excĂšde celui de ces bĂ©nĂ©fices. Les chiffres globaux, correspondant Ă chacune des catĂ©gories de dĂ©penses visĂ©es au 5 de lâarticle 39 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, sont les suivants XXX [complĂ©ter].] Approbation des comptes annuels. DĂ©cision LâassociĂ© unique approuve les comptes annuels qui lui ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s pour lâexercice considĂ©rĂ©, ainsi que les opĂ©rations traduites dans ces comptes, qui font apparaĂźtre un total de bilan de XXX [montant] euros, un chiffre dâaffaires de XXX [montant] euros hors taxes et un rĂ©sultat net comptable consistant en XXX [un bĂ©nĂ©fice // une perte] de XXX [montant] euros. Affectation du rĂ©sultat. Aux termes de lâarticle 243 bis du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, les propositions de rĂ©solution en vue de lâaffectation des rĂ©sultats de chaque exercice, doivent mentionner le montant des dividendes qui ont Ă©tĂ© mis en distribution au titre des trois exercices prĂ©cĂ©dents, le montant des revenus distribuĂ©s au titre de ces mĂȘmes exercices Ă©ligibles Ă lâabattement de 40 % mentionnĂ© au 2° du 3 de lâarticle 158 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts ainsi que celui des revenus distribuĂ©s non Ă©ligibles Ă cet abattement, ventilĂ©s par catĂ©gorie dâactions ou de parts. Au titre des trois exercices prĂ©cĂ©dents, XXX [complĂ©ter, par exemple la sociĂ©tĂ© nâa pas mis en distribution de dividendes ni distribuĂ© des revenus visĂ©s au 2° du 3 de lâarticle 158 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts]. DĂ©cision LâassociĂ© unique dĂ©cide dâaffecter XXX [le bĂ©nĂ©fice de XXX [montant] euros rĂ©alisĂ© // la perte de XXX [montant] euros rĂ©alisĂ©e] au terme de lâexercice considĂ©rĂ© XXX [affectation, par exemple au compte de report Ă nouveau, pour le porter de XXX [montant] euros Ă XXX [montant] euros]. Capitaux propres de la sociĂ©tĂ©. LâassociĂ© unique XXX [complĂ©ter, par exemple prend acte que les capitaux propres de la sociĂ©tĂ© demeurent supĂ©rieurs Ă la moitiĂ© du capital social]. XXX [OPTION si les capitaux propres de la sociĂ©tĂ© deviennent infĂ©rieurs Ă la moitiĂ© du capital social Dissolution anticipĂ©e de la sociĂ©tĂ©, les capitaux propres devenant infĂ©rieurs Ă la moitiĂ© du capital social. Toutes dĂ©cisions Ă prendre du fait que les capitaux propres deviennent infĂ©rieurs Ă la moitiĂ© du capital social. Augmentation du capital social.] XXX [adapter en fonction de la situation de la sociĂ©tĂ©] [EXEMPLE Les capitaux propres de la sociĂ©tĂ© sont devenus infĂ©rieurs Ă la moitiĂ© du capital social, en suite de lâaffectation de la perte rĂ©alisĂ©e au cours de lâexercice clos le XXX [date]. En effet, le XXX [date], les capitaux propres se montaient Ă XXX [montant] euros, alors que le capital social est de XXX [montant] euros. Ă cette date, lâassociĂ© unique a dĂ©cidĂ© quâil nây avait pas lieu Ă dissolution anticipĂ©e de la sociĂ©tĂ©. La sociĂ©tĂ© dispose dâun dĂ©lai expirant Ă la clĂŽture du deuxiĂšme exercice suivant celui au cours duquel la constatation des pertes est intervenue pour rĂ©gulariser sa situation. Les capitaux propres doivent donc ĂȘtre rĂ©tablis Ă un montant au moins Ă©gal Ă la moitiĂ© du capital social au plus tard le XXX [date], en lâĂ©tat de la pĂ©riodicitĂ© des exercices sociaux. En suite de lâaffectation du rĂ©sultat de lâexercice clos le XXX [date], les capitaux propres de la sociĂ©tĂ© sont de XXX [montant] euros. Ils sont en baisse et ils restent infĂ©rieurs Ă la moitiĂ© du capital social. LâassociĂ© unique confirme quâil nây a pas lieu Ă dissolution de la sociĂ©tĂ© et que les capitaux propres seront restaurĂ©s ultĂ©rieurement, dans le dĂ©lai imparti.] Approbation de la gestion, quitus au prĂ©sident XXX [OPTION â complĂ©ter sâil existe dâautres dirigeants, par exemple et au directeur gĂ©nĂ©ral // , aux directeurs gĂ©nĂ©raux et aux membres du comitĂ© stratĂ©gique], pour lâexercice considĂ©rĂ©. DĂ©cision LâassociĂ© unique approuve la gestion du prĂ©sident XXX [OPTION â complĂ©ter sâil existe dâautres dirigeants, par exemple et du directeur gĂ©nĂ©ral // , des directeurs gĂ©nĂ©raux et des membres du comitĂ© stratĂ©gique] au cours de lâexercice Ă©coulĂ©, telle quâelle ressort notamment du rapport de gestion, et XXX [lui // leur] donne quitus entier et sans rĂ©serve de lâexĂ©cution de XXX [son // leur] mandat pour ledit exercice. Mandat du prĂ©sident. LâassociĂ© unique prend acte que le prĂ©sident a Ă©tĂ© nommĂ© le XXX [date] pour une durĂ©e XXX [OPTION 1 indĂ©terminĂ©e // OPTION 2 de XXX [durĂ©e] arrivant Ă Ă©chĂ©ance le XXX [date]]. XXX [OPTION 1 Ce point figurant Ă lâordre du jour nâappelle pas de dĂ©cision de lâassociĂ© unique. // OPTION 2 DĂ©cision LâassociĂ© unique dĂ©cide XXX [complĂ©ter, par exemple OPTION de confirmer le mandat du prĂ©sident // OPTION de renouveler le mandat du prĂ©sident pour une durĂ©e de XXX [durĂ©e] arrivant Ă Ă©chĂ©ance le XXX [date].] RĂ©munĂ©ration du prĂ©sident. DĂ©cision LâassociĂ© unique XXX [complĂ©ter, par exemple dĂ©cide de fixer la rĂ©munĂ©ration du prĂ©sident Ă un montant annuel de XXX [montant] payable mensuellement le XXX [quantiĂšme] de chaque mois // XXX [dĂ©cide // confirme] que le prĂ©sident ne sera pas rĂ©munĂ©rĂ© pour lâexercice de ses fonctions]. Le prĂ©sident aura droit au remboursement des frais exposĂ©s dans lâexercice de sa mission, dans lâintĂ©rĂȘt de la sociĂ©tĂ©, sur production de justificatifs conformes aux exigences de la comptabilitĂ© de la sociĂ©tĂ©. XXX [OPTION â complĂ©ter sâil existe dâautres dirigeants] XXX [complĂ©ter si applicable] Mandats du commissaire aux comptes titulaire et du commissaire aux comptes supplĂ©ant. LâassociĂ© unique prend acte que le commissaire aux comptes titulaire et le commissaire aux comptes supplĂ©ant ont Ă©tĂ© nommĂ©s le XXX [date] pour une durĂ©e de six exercices arrivant Ă Ă©chĂ©ance le XXX [date]. XXX [[OPTION 1 Ce point figurant Ă lâordre du jour nâappelle pas de dĂ©cision de lâassociĂ© unique. // OPTION 2 Par consĂ©quent, il appartient Ă lâassociĂ© unique de XXX [complĂ©ter, par exemple statuer sur le renouvellement des mandats des commissaires aux comptes]. DĂ©cision LâassociĂ© unique dĂ©cide XXX [complĂ©ter, par exemple de renouveler les mandats du commissaire aux comptes titulaire et du commissaire aux comptes supplĂ©ant pour une durĂ©e de six exercices arrivant Ă Ă©chĂ©ance le XXX [date].]] Augmentation de capital rĂ©servĂ©e aux salariĂ©s. XXX [ADAPTER en fonction de la situation de la sociĂ©tĂ©, le cas Ă©chĂ©ant en sĂ©lectionnant les options proposĂ©es ci-dessous] OPTION 1 Lâarticle L. 225-129-6 du code de commerce nâest pas applicable, XXX OPTION la sociĂ©tĂ© nâemployant pas de personnel. OPTION les actions dĂ©tenues par le personnel de la sociĂ©tĂ© et par le personnel des sociĂ©tĂ©s qui lui sont liĂ©es, au sens de lâarticle L. 225-180 du code de commerce, reprĂ©sentant plus de 3% du capital de la sociĂ©tĂ©.] OPTION 2 Les actions dĂ©tenues par le personnel de la sociĂ©tĂ© et par le personnel des sociĂ©tĂ©s qui lui sont liĂ©es, au sens de lâarticle L. 225-180 du code de commerce, reprĂ©sentent moins de 3% du capital de la sociĂ©tĂ©. En application de lâarticle L. 225-129-6 du code de commerce, tous les trois ans, lâassociĂ© unique doit se prononcer sur un projet de rĂ©solution tendant Ă rĂ©aliser une augmentation de capital dans les conditions prĂ©vues Ă la section 4 du chapitre II du titre III du livre III de la troisiĂšme partie du code du travail. En dernier lieu, lâassociĂ© unique sâest prononcĂ© sur une proposition dâaugmentation de capital rĂ©servĂ©e aux salariĂ©s le XXX [date]. LâassociĂ© unique doit donc se prononcer Ă nouveau sur cette question au plus tard le XXX [date]. OPTION Il nâest pas jugĂ© opportun de se prononcer sur cette question de maniĂšre anticipĂ©e. OPTION LâassociĂ© unique est appelĂ© Ă se prononcer sur la rĂ©solution suivante LâassociĂ© unique dĂ©cide une augmentation du capital social en numĂ©raire avec suppression du droit prĂ©fĂ©rentiel de souscription, dâun montant maximum de euros, rĂ©servĂ©e aux salariĂ©s adhĂ©rents Ă un plan dâĂ©pargne dâentreprise, dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 3332-18 et suivants du code du travail. LâassociĂ© unique donne tous pouvoirs au prĂ©sident pour rĂ©aliser cette augmentation de capital dans les conditions prĂ©vues par les dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires en vigueur, cette dĂ©lĂ©gation de pouvoirs Ă©tant valable pendant une durĂ©e dâun an Ă compter de la dĂ©cision de lâassociĂ© unique ». DĂ©cision LâassociĂ© unique XXX [complĂ©ter, par exemple rejette cette proposition.] Questions diverses. Aucune autre question nâest Ă traiter. Pouvoirs. DĂ©cision LâassociĂ© unique confĂšre tous pouvoirs au prĂ©sident XXX [OPTION sâil existe dâautres dirigeants, par exemple et au directeur gĂ©nĂ©ral // et aux directeurs gĂ©nĂ©raux] ainsi quâau porteur dâun original, dâun extrait ou dâune copie du prĂ©sent procĂšs-verbal Ă lâeffet dâexĂ©cuter les dĂ©cisions qui prĂ©cĂšdent et dâaccomplir toutes formalitĂ©s requises en suite de ces dĂ©cisions. *** Le prĂ©sent procĂšs-verbal, signĂ© par lâassociĂ© unique, est Ă©tabli au siĂšge social le jour de lâadoption des dĂ©cisions. Il sera reportĂ© dans le registre des dĂ©cisions de lâassociĂ© unique. [Signature de lâassociĂ© unique ] Copie certifiĂ©e conforme par le prĂ©sident, le XXX [date] au siĂšge social. [Signature du prĂ©sident ] © FB Juris /
KsHqx. 3afz9b1lzs.pages.dev/2953afz9b1lzs.pages.dev/3763afz9b1lzs.pages.dev/2323afz9b1lzs.pages.dev/2173afz9b1lzs.pages.dev/2713afz9b1lzs.pages.dev/393afz9b1lzs.pages.dev/1163afz9b1lzs.pages.dev/2013afz9b1lzs.pages.dev/194
l article l 227 10 du code de commerce