Sonobjectif est de rassembler et d'impliquer tous ceux et celles qui souhaitent agir pour que chacun puisse vivre pleinement dans la société, quel que soit son sexe, ses origines, sa situation personnelle Dans le cadre d'un plan d'actions annuel de lutte contre les discriminations, nous proposons, des animations, formations et actions de sensibilisation sur cette thématique.
De nouvelles donnĂ©es indiquent que la part dâAmĂ©ricains obĂšses a bondi de 6% en 10 ans. LâĂ©pidĂ©mie dâobĂ©sitĂ© progresse encore et toujours de lâautre cĂŽtĂ© de lâAtlantique, alors quâelle stagne en France. PrĂšs de 40% des AmĂ©ricains de plus de 20 ans Ă©taient obĂšses en 2016 contre 34% en 2007, selon une Ă©tude publiĂ©e le 23 mars dans le Journal of the American Medical Association JAMA. La part dâobĂšses sĂ©vĂšres a Ă©galement progressĂ©, passant de 5,7% Ă 7,7%. Les femmes et les personnes ĂągĂ©es entre 40 et 59 ans ont enregistrĂ© la plus forte hausse. Pour parvenir Ă ces rĂ©sultats, les auteurs de lâĂ©tude - des chercheurs des Centres de contrĂŽle et de prĂ©vention des maladies CDC - ont comparĂ© les donnĂ©es de plus de AmĂ©ricains recueillies via des questionnaires entre 2007 et 2008 par rapport Ă celles collectĂ©es entre 2015 et 2016. » A LIRE AUSSI Avec le surpoids et lâobĂ©sitĂ©, le diabĂšte progresse en France LâobĂ©sitĂ© stagne chez les jeunes AmĂ©ricains Les jeunes participants Ă lâĂ©tude semblent mieux sâen tirer que leurs aĂźnĂ©s. Seuls 18% dâentre eux souffraient dâobĂ©sitĂ© en 2016, et 5% Ă©taient obĂšses sĂ©vĂšres. Des chiffres lĂ©gĂšrement supĂ©rieurs Ă ceux de 2007, mais pas suffisamment pour ĂȘtre jugĂ©s significatifs, selon les chercheurs. Chez les 6-11 ans, le taux dâobĂ©sitĂ© a mĂȘme diminuĂ© dâun point. Seule exception, le groupe des 2-5 ans, chez qui le taux dâobĂ©sitĂ© est passĂ© de 10% Ă prĂšs de 14% en une dĂ©cennie. Si les auteurs de lâĂ©tude se gardent dâidentifier les causes de cette flambĂ©e Ă©pidĂ©mique, un rapport dâEuromonitor International concernant les ventes de fast-food donne un Ă©clairage intĂ©ressant, comme lâindique le New York Times. Entre 2012 et 2017, celles-ci ont en effet augmentĂ© de prĂšs de 23% aux Ătats-Unis. Quant aux ventes de nourriture industrielle, elles ont enregistrĂ© une hausse de 9% sur la mĂȘme pĂ©riode. Aux Ătats-Unis comme en France, lâobĂ©sitĂ© est dĂ©finie par le fait dâavoir un indice de masse corporel IMC supĂ©rieur ou Ă©gal Ă 30. LâobĂ©sitĂ© sĂ©vĂšre, elle, est caractĂ©risĂ©e par un IMC de 40 ou plus. Lâune et lâautre sont des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, de diabĂšte ou encore de divers cancers. » Pour plus dâinformations sur lâobĂ©sitĂ©, consultez nos fiches â Quâest-ce que lâobĂ©sitĂ©? â Quels sont les traitements?
Sexe drogue et rock'n roll. Pendant 7 ans, Benjamin Castaldi a animé l'émission Secret Story et garde un souvenir mémorable des excÚs en tout genre des candidats. "Des drames se sont noués à cause de l'alcool !La drogue aussi, c'était un fléau, on ne va pas se mentir", a expliqué sur le plateau de TPMP l'animateur de 50 ans qui précise que la production avait "démantelé des
L'un des 25 centres de refroidissement climatisĂ©s de Vancouver, alors que le nombre de dĂ©cĂšs dans la province canadienne de la Colombie-Britannique s'Ă©levait Ă plusieurs centaines en raison d'une vague de chaleur record. Don MacKinnon / AFP Article AbonnĂ© Elles se comptent sur les doigts d'une seule main. Pour la quatriĂšme fois depuis l'entrĂ©e en vigueur du dispositif en 2004, 12 dĂ©partements viennent d'ĂȘtre placĂ©s ce jeudi en alerte rouge canicule, a annoncĂ© la PremiĂšre ministre Elisabeth Borne. Jusqu'Ă prĂ©sent, 23 dĂ©partements Ă©taient en vigilance orange. Les 41 °C pourraient ĂȘtre atteints localement, tandis que les tempĂ©ratures oscilleront entre 36 °C et 40 °C. Le record de 46 °C enregistrĂ© Ă VĂ©rargues HĂ©rault le 28 juin 2019 ne devrait toutefois pas ĂȘtre battu. Coup de chaud mortelLes fortes chaleurs peuvent ĂȘtre dangereuses pour le corps humain, dont la tempĂ©rature va s'Ă©lever et va se dĂ©shydrater en transpirant. "Les vaisseaux se dilatent, on fait de l'hypotension, et pour lutter il y a un systĂšme de sudation important qui se met en marche pour rĂ©guler la tempĂ©rature du corps", indique Ă L'Express Evelyne Chartier, mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste. En faisant attention Ă ne pas faire d'activitĂ© physique et Ă bien s'hydrater, "des personnes sans pathologie et qui ne sont ni des bĂ©bĂ©s ni des personnes ĂągĂ©es ne risquent pas grand-chose", ajoute-t-elle. Mais dans une situation oĂč la chaleur extrĂȘme s'est installĂ©e dans le temps, "les mĂ©canismes de rĂ©gulation thermiques - transpiration, respiration et rayonnement - sont dĂ©bordĂ©s", explique Ă L'Express Jacques Battistoni, mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste et prĂ©sident du syndicat MG France. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement En effet, l'organisme se rĂ©gule entre 37 °C et 37,5 °C. En se rĂ©gulant, il dĂ©pense de l'Ă©nergie, il se fatigue. "On peut supporter un certain temps, mais au bout d'un moment l'organisme s'Ă©puise, abonde le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste. La transpiration ne dure qu'un temps, on ne peut pas transpirer Ă©ternellement". "On peut donc mourir de chaud, d'un coup de chaleur, ce que l'on appelle une hyperthermie maligne, quand la tempĂ©rature centrale s'Ă©lĂšve trop, les rĂ©gulateurs ne fonctionnent plus, on assiste Ă une dĂ©faillance des organes, mais mĂȘme avant ce stade, c'est au niveau cĂ©rĂ©bral qu'on est atteint", ajoute-t-il. Une affirmation qui s'est tristement vĂ©rifiĂ©e lors de la canicule en 2003 qui a causĂ© la mort de 20 000 personnes en France, et environ 70 000 en Europe. Des personnes plus fragiles que d'autresToutefois, nous ne sommes pas tous Ă©gaux face Ă la chaleur. Plusieurs catĂ©gories de personnes sont plus vulnĂ©rables, comme les gens ĂągĂ©s. D'autres risquent de mourir d'une cause diffĂ©rente, mais dĂ©clenchĂ©e ou liĂ©e Ă la chaleur. "Plus on vieillit, plus la perception de la chaleur se modifie, on est moins conscient de la tempĂ©rature du corps et, dans le mĂȘme temps, les mĂ©canismes de transpiration sont moins efficaces et on perd la sensation de la soif", souligne Jacques Battistoni. Les nourrissons ne peuvent pas non plus interprĂ©ter leurs besoins, ce qui les rend plus vulnĂ©rables, "d'autant que leur systĂšme immunitaire est encore immature". Les personnes atteintes de maladies chroniques insuffisance cardiaque, rĂ©nale, respiratoire doivent aussi se prĂ©munir davantage de la chaleur. Et notamment celles qui prennent des traitements qui dĂ©rĂšglent les mĂ©canismes comme les mĂ©dicaments contre l'hypertension. Pour lutter contre la chaleur, "l'organisme se fatigue Ă©normĂ©ment, d'autant plus quand il y a des pathologies prĂ©existantes", abonde au Monde RĂ©my Slama, Ă©pidĂ©miologiste environnemental et directeur de l'institut de santĂ© publique Ă l'Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale Inserm. Le corps peut-il s'acclimater dans la durĂ©e ?D'autant que l'humanitĂ© devra trĂšs certainement s'habituer Ă de telles vagues de chaleur liĂ©es au rĂ©chauffement climatique. Ces derniĂšres deviendront, selon les experts, de plus en plus frĂ©quentes et de plus en plus intenses Ă mesure que le rĂ©chauffement s'intensifie. Mais le corps peut-il s'adapter Ă une telle chaleur ? "Je pense car il s'adapte toujours mais il y a des limites", estime Evelyne Chartier. Mais pour Jacques Battistoni, si le corps pourrait Ă©ventuellement s'adapter Ă un rĂ©chauffement degrĂ© par degrĂ©, une augmentation uniforme, le problĂšme avec une chaleur extrĂȘme est qu'elle "n'est pas rĂ©guliĂšre ni linĂ©aire". Les populations connaissent en effet des Ă©pisodes caniculaires avec des pointes de plus en plus Ă©levĂ©es qui ponctuent de longues pĂ©riodes de tempĂ©ratures normales. Le corps n'a pas le temps de s'habituer Ă la tempĂ©rature extrĂȘme. Ainsi, l'homme va davantage adapter son mode de vie, son habitat ou ses habits pour pouvoir vivre dans des conditions de tempĂ©ratures difficiles. "Les BerbĂšres sont couverts des pieds Ă la tĂȘte dans le dĂ©sert", note ainsi Evelyne Chartier. En AlgĂ©rie, les maisons sont peintes en blanc pour rejeter la chaleur. Au Monde, RĂ©my Slama explique ainsi que le phĂ©nomĂšne a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© dans plusieurs villes comme New York oĂč, la tempĂ©rature "Ă©tait beaucoup plus dommageable au dĂ©but du XXe siĂšcle qu'au dĂ©but du XXIe." Mais cette observation n'est pas liĂ©e selon lui Ă "adaptation physiologique des New-Yorkais, mais plus probablement Ă une adaptation sociĂ©tale aux tempĂ©ratures plus Ă©levĂ©es." La climatisation s'est ainsi rĂ©pandue dans les moeurs des habitants de la ville amĂ©ricaine. "En tout cas, il n'est pas Ă©vident que l'organisme s'adapte aux tempĂ©ratures plus Ă©levĂ©es, que ce soit Ă l'Ă©chelle d'une vie ou Ă celle d'un petit nombre de gĂ©nĂ©rations, voire de plusieurs dizaines d'annĂ©es", conclut-il. Peut-on atteindre les 50°C en France ?Selon Jean Jouzel, climatologue, ancien vice-prĂ©sident du groupe scientifique du GIEC, et membre de l'AcadĂ©mie des sciences, contactĂ© par L'Express, "la chaleur cause la mort de 3000 personnes en Europe chaque annĂ©e," et "on pourrait dĂ©passer les 100 000 morts par an liĂ©es au rĂ©chauffement climatique dans la deuxiĂšme partie du siĂšcle avec un rĂ©chauffement de 3 degrĂ©s". Il met en garde contre un tel scĂ©nario selon lequel "certaines rĂ©gions de la planĂšte deviendraient invivables, ce qui veut dire qu'elles ne peuvent plus avoir d'activitĂ©s normales Ă l'extĂ©rieur." En juillet 2021, une vague de chaleur inĂ©dite s'Ă©tait propagĂ©e au Canada dĂ©clenchant des alertes Ă la canicule dans des zones oĂč habitent des millions de personnes. Les experts estiment qu'elle a Ă©tĂ© provoquĂ©e par le rĂ©chauffement climatique. Un record absolu de 49,6 °C avait Ă©tĂ© enregistrĂ© dans la ville de Lytton, par la suite dĂ©truite Ă 90 % dans les flammes d'un incendie dĂ©clenchĂ© par la canicule. Une tempĂ©rature au-dessus de 4 °C du prĂ©cĂ©dent record national. PrĂšs de 700 personnes au Canada, et au moins 16 aux Etats-Unis, sont mortes subitement Ă cause de la chaleur l'Ă©tĂ© dernier. Car si on peut mourir de froid, on peut aussi mourir de chaud. Si le problĂšme paraĂźt loin en France, une situation comme celle qu'a vĂ©cu le Canada en 2021 reste une possibilitĂ©. "Imaginons que nous battions un record avec une marge de 4 °C, nous arriverions Ă 50 °C nous aussi, explique Ă L'Express Samuel Morin, chercheur au Centre national de recherches mĂ©tĂ©orologiques CNRM. Si des records ne seront certainement pas battus lors des prochains jours, n'oublions pas que nous ne sommes qu'en juin... Les plus lus OpinionsLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tique
Selfpublishing . Se connecter Ă Yumpu News Se connecter Ă YUMPU Publishing
La toute derniĂšre saison de la tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ© pour trouver sa douce moitiĂ© sur la ferme, L'amour est dans le prĂ©, a fait couler beaucoup d'encre. Entre l'histoire digne de Disney de Louise et Nicolas et les revirements dans le triangle amoureux de Mariska, ChloĂ© et Hugues, les fans n'ont pas eu le temps de s'ennuyer. Bien que ce ne soient pas tous les candidats qui aient trouvĂ© le grand amour lors de l'ADLP8, on se rappelle que la saison s'Ă©tait terminĂ©e avec deux couples bien heureux et un candidat ayant rencontrĂ© quelqu'un Ă l' sĂ©lection de lâĂ©diteur Tout ce qu'on sait sur la situation d'ĂloĂŻse Ă Occupation Double Chez NousOĂč en sont-ils avec leurs histoires d'amour, quelques mois aprĂšs la fin de cette aventure d'une vie?Narcity confirme que, pour la majoritĂ©, ils sont sur la ferme, bien ce qu'il en est de la vie amoureuse de RĂ©my, Hugues, Jayson, Philippe et Nicolas RĂ©my Le producteur laitier de Sainte-Agathe-de-LotbiniĂšre, qui Ă©tait tombĂ© sous le charme d'Anne-Marie pendant sa participation Ă la tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ©, avait expliquĂ©, lors de la finale, que ça ne fonctionnait pas, Ă son grand l'histoire finit tout de mĂȘme bien pour lui, alors qu'il a rencontrĂ© l'amour ce printemps. Sa nouvelle flamme, Magalie, a mĂȘme emmĂ©nagĂ© sur la ferme cet Ă©tĂ©. Pour tout savoir, c'est ici. Hugues Le candidat controversĂ© de la huitiĂšme saison de L'amour est dans le prĂ© avait racontĂ© avoir trouvĂ© sa personne grĂące Ă l'Ă©mission... Off camera ». C'est VĂ©ronique, une productrice maraĂźchĂšre et horticole qui avait Ă©galement postulĂ© pour participer Ă l'aventure, qui a volĂ© son coeur, alors qu'il s'y attendait le moins. Quelques mois plus tard, les tourtereaux vivent toujours le bonheur et on emmĂ©nagĂ© ensemble. Pour tout savoir, c'est ici. Jayson Jayson et Audreyann, qui sont assez discrets sur les rĂ©seaux sociaux, ne se sont pas lĂąchĂ©s depuis la fin de l'aventure. C'est en juillet dernier que la jeune femme qui fait battre son coeur a partagĂ© une sĂ©rie de photo mignonne pour cĂ©lĂ©brer son 30e anniversaire. Bonne fĂȘte Ă celui qui partage mon quotidien, qui est lĂ quand jâai besoin dâaide souvent, qui mâencourage Ă me surpasser chaque jour, celui avec qui jâai dĂ©jĂ tellement appris et celui avec qui je peux toujours rester moi-mĂȘme. Joyeux 30e anniversaire mon amour. Tu mĂ©rites tout lâamour et le bonheur du monde et aujourdâhui acceptes de recevoir tout cet amour! Je suis fiĂšre de toi. » Philippe MalgrĂ© les petites rumeurs qu'une prĂ©sence fĂ©minine sur le compte Instagram de Philippe a dĂ©marrĂ©es, l'homme confirme qu'il est toujours cĂ©libataire. Il travaille fort et actuellement il n'a pas personne dans sa vie, » confirme l'attachĂ©e de presse de l'ADLP8. Nicolas Sans surprise, l'homme qui a redonnĂ© foi au grand amour Ă plusieurs QuĂ©bĂ©cois est toujours avec l'Ă©lue de son Ă l'Ă©mission Bonsoir Bonsoir cet Ă©tĂ©, les amoureux racontaient qu'ils Ă©taient plus heureux que jamais. Ăa existe encore l'amour, mĂȘme Ă notre Ăąge », explique raconte qu'ils vivent leur nouvelle flamme, mais apprennent aussi Ă se dĂ©couvrir et s'aimer avec leurs manies et maniĂšres jour aprĂšs jour Il y a une passion, mais aussi une tendresse qui s'installe et c'est beau. » En attendant la neuviĂšme saison de L'amour est dans le prĂ©, une Ă©mission spĂ©ciale, La famille est dans le prĂ©, sera prĂ©sentĂ©e, cet automne.
LĂ©volution plus rĂ©cente de cette industrie tĂ©moigne de la compĂ©tition non europĂ©enne, qui contribue Ă une pression sur les salaires et sur les coĂ»ts. Cette activitĂ© devenant de moins en moins profitable, peu dâentrepreneurs nouveaux se lancent dans lâaventure ou reprennent les entreprises existantes.
Les effets indĂ©sirables liĂ©s aux mĂ©dicaments destinĂ©s aux diabĂ©tiques de type 2 peuvent ĂȘtre supĂ©rieurs aux bĂ©nĂ©fices attendus chez certains mĂ©dicaments antidiabĂ©tiques comme la metformine destinĂ©s Ă diminuer le taux de sucre dans le sang peuvent ĂȘtre mal adaptĂ©s Ă certains patients. Une Ă©tude de l'UniversitĂ© du Michigan, aux Etats-Unis, parue dans la revue JAMA Internal Medicine appelle les mĂ©decins Ă faire preuve de prudence quand ils prescrivent un traitement contre le diabĂšte de type 2. La balance doit ĂȘtre faite entre les avantages et les coĂ»ts supportĂ©s par la prise d'un avantage, l'Ă©tude prend l'exemple d'un patient de 45 ans qui peut, grĂące Ă un antidiabĂ©tique, faire baisser son niveau de sucre d'1%, ce qui reprĂ©sente un gain de dix mois en bonne santĂ©. Chez un patient de 75 ans, le gain serait de trois semaines de vie en bonne inconvĂ©nient, les chercheurs rappellent que ces traitements Ă vie occasionnent des dĂ©sagrĂ©ments Ă l'instar des multiples injections et tests de contrĂŽle du sucre sanguin quotidiens, des mĂ©dicaments qui donnent des indigestions ou des maladies, ou des traitements Ă l'insuline qui font baisser dangereusement la glycĂ©mie, au risque de provoquer de l' contrĂŽle de la glycĂ©mie ne devrait pas affecter la qualitĂ© de vie des patients diabĂ©tiques, pointent les chercheurs. C'est pourquoi les personnes concernĂ©es doivent se renseigner auprĂšs d'un mĂ©decin des bĂ©nĂ©fices et des inconvĂ©nients de chaque traitement avant d'en commencer un. "Cette Ă©tude souligne l'importance d'observer les besoins individuels de chaque patient atteint de diabĂšte de type 2, plutĂŽt que d'adopter une approche globale", un traitement contre le diabĂšte ? Quels sont les effets secondaires Ă©ventuels rencontrĂ©s ? Votre avis sur le forum. Inscrivez-vous Ă la Newsletter de Top SantĂ© pour recevoir gratuitement les derniĂšres actualitĂ©s
Quesâest-il passĂ© le mercredi 26 novembre 2014 : revivez lâactualitĂ© nationale et internationale, politique, Ă©conomique, culturelle, scientifique et sportive avec Le Point.
Devenu mince, l'acteur de TF1 a Ă©voquĂ© sans dĂ©tour la façon dont il est tombĂ© dans l'obĂ©sitĂ© morbide. GrĂące Ă une sleeve gastrectomie â opĂ©ration consistant Ă retirer 75% Ă 80% de l'estomac â, Laurent Ournac a perdu pas moins de 60 kilos. Fier de sa mĂ©tamorphose, le comĂ©dien et animateur, qui participait en octobre dernier Ă une confĂ©rence sur l'obĂ©sitĂ© au CHU du Kremlin-BicĂȘtre pour l'association Les Poids Plumes, est revenu sur son passĂ© d'homme en surpoids aprĂšs la diffusion sur France 5 du documentaire Malbouffe sans frontiĂšres. L'homme de 35 ans s'est confiĂ© Ă Marina CarrĂšre d'Encausse "Ă la naissance, j'Ă©tais plutĂŽt une petit crevette et puis, trĂšs vite, j'ai eu quelques kilos en trop. Ă l'adolescence, ces quelques kilos sont devenus de bonnes dizaines de kilos. Et c'est vraiment lorsque je suis devenu un jeune adulte et que je me suis installĂ© seul que la courbe de poids a explosĂ©." Je me suis tournĂ© beaucoup vers le sucrĂ©, par goĂ»t et par plaisir La star de TF1, qui sortira le 6 avril prochain son autobiographie Celui que je rĂȘvais d'ĂȘtre Flammarion, explique ensuite les raisons de cette prise de poids, entre repas de famille copieux et mauvaises habitudes alimentaires. "Dans l'enfance â on ne parlait pas encore de malbouffe â, il y avait dĂ©jĂ des nuggets et des cordons bleus. ... Ă l'adolescence, je me suis tournĂ© beaucoup vers le sucrĂ©, par goĂ»t et par plaisir. Parce que c'est facile quand on sort se balader Ă la sortie des cours avec les copains. On va Ă la boulangerie acheter un paquet de bonbons, Ă l'Ă©picerie acheter un paquet de gĂąteaux. Au dĂ©but, je partageais le paquet de gĂąteau avec des amis et aprĂšs je ne le partageais plus et je le mangeais seul", confie-t-il sans dĂ©tour. Puis est arrivĂ© l'Ăąge adulte oĂč maman et papa n'ont plus lĂ Ă©tĂ© lĂ pour lui cuisiner des petits plats. Une Ă©poque qui a sans nul doute Ă©tait celle Ă laquelle Laurent Ournac s'est le plus laissĂ© aller "J'ai fait vivre tous les kebabs de mon quartier pendant quelque temps, les fastfood aussi, Ă©videmment. Puis il y avait les livraisons de pizzas... ... Je voyais bien que je payais tous les abus que je faisais." De mauvaises habitudes prise par "manque de temps et de connaissance" qui, il le reconnaĂźt, Ă©tait addictive. "Ăa ressemble a du gavage", conclut le comĂ©dien de Camping Paradis. Mais tout ça, c'est dĂ©sormais du passĂ© pour Laurent Ournac. Devenu mince, l'ancien obĂšse est Ă prĂ©sent en pleine santĂ©.
RTBFTV. Que sont-ils devenus ces jeunes d'origine marocaine ? 14 mai 2018 Ă 13:04 - mise Ă jour 18 mai 2018 Ă 11:11 âą 1 min. Par aden.
Dans le cadre des travaux prĂ©paratoires rĂ©alisĂ©s en vue de crĂ©er une exposition questionnant notamment la socialisation diffĂ©renciĂ©e Ă la pratique sportive, Charlotte Simon, alors en stage de fin dâĂ©tudes Ă EgaliGone, a rassemblĂ© en 2016 des savoirs existants et Ă©laborĂ© trois synthĂšses thĂ©matiques, dont celle-ci, Ă©voquant lâhistoire, le sexe et les violences dans le sport. I â Les constats Une pratique sportive fortement polarisĂ©e ⊠Le sport est Ă©minemment constitutif de lâidentitĂ© des jeunes, filles et garçons. Ă lâĂąge oĂč se mĂȘlent ledĂ©veloppement et la dĂ©couverte de leur corps, il apparaĂźt donc au centre des prĂ©occupations des enfants, puis des Force est de constater que les activitĂ©s physiques et sportives sont extrĂȘmement polarisĂ©es, câest-Ă -dire quâon distingue celles supposĂ©ment adaptĂ©es aux femmes et aux filles et celles vraisemblablement destinĂ©es aux garçons et aux hommes. NĂ©anmoins, un sport considĂ©rĂ© comme fĂ©minin dans un pays peut ĂȘtre vu comme masculin dans un autre. En NorvĂšge par exemple, le handball est principalement pratiquĂ© par les femmes alors quâen Allemagne, ce sont davantage des hommes y jouent. Ainsi, des pratiques, sportives en lâoccurrence, sont rattachĂ©es au genre sans que cela ne semble se discuter. Parmi les de moins de 18 ans, le rugby compte 3% de filles et 97% de garçons la gymnastique est constituĂ©e de 22% de garçons et de 78% de filles le football comprend96% de garçons et 4% de filles la danse reprĂ©sente 7% de garçons et 93% de filles le judo est composĂ© de 25% de filles et de 75% de garçons MinistĂšre des Sports, de la Jeunesse, de lâEducation populaire et de la Vie associative, 2013. ⊠triplement orientĂ©e ⊠La pratique sportive des filles et des garçons se trouve Ă©galement orientĂ©e, dâabord par la famille qui agit comme une opĂ©ratrice hiĂ©rarchique de genre ». On parle alors de socialisation primaire[1],câest-Ă -dire lâintĂ©riorisation de normes, de goĂ»ts, de dĂ©goĂ»ts, de schĂšmes de perception et lâincorporation de dispositions qui influencent ensuite les actions des enfants. Dans son Ă©tude, Robin Audrey distingue trois types de socialisation familiale concernant les footballeuses de citĂ© » 2007 mais ce schĂ©ma est transposable aux garçons Quand lâenfant est Ă©levĂ© uniquement avec des frĂšres Sâil sâagit dâune fille, elle connaĂźt une socialisation Ă dominante masculine de sorte quâelle est naturellement intĂ©grĂ©e Ă des jeux de garçons », probablement en tant quâunique participante fĂ©minine. A contrario, sâil est question dâun garçon, ce dernier connaĂźt une socialisation masculine pouvant prendre des tons fĂ©minins, en fonction de ses relations avec les femmes de son entourage dont, spĂ©cifiquement, sa mĂšre mais Ă©galement ses tantes, ses cousines, etc. Quand lâenfant a seulement des soeurs Pour une fille, cela peut donner lieu Ă une socialisation Ă©minemment masculine ou bien davantage masculine qui dĂ©bouche alors Ă©ventuellement sur une relation Ă©lective avec le pĂšre puisquâelle prend, en quelque sorte, la place du garçon manquant ». Au contraire, un garçon pourra dĂ©velopper une socialisation Ă dominante fĂ©minine car il sera intĂ©grĂ© Ă un groupe de filles qui auront sĂ»rement tendance Ă lâinclure dans leurs activitĂ©s, notamment physiques. Quand il sâagit dâune famille de Lâenfant, quâelle ait des frĂšres et/ou des soeurs, incorpore un habitus sportif[2]. Il a en effet Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que des parents ayant une activitĂ© sportive ont une propension Ă encourager leur enfant Ă faire de mĂȘme, quel que soit son sexe. On parle alors de socialisation familiale sportive». Dans le mĂȘme ordre dâidĂ©es, des critĂšres relatifs aux parents sont aussi prĂ©pondĂ©rants le temps libre restant, en dehors du travail notamment, est une donnĂ©e importante dans lâorientation des jeunes vers des activitĂ©s physiques et sportives. De ce dernier dĂ©pend en effet le suivi parental accordĂ© Ă lâenfant qui peut aller de lâindiffĂ©rence Ă une pratique conjointe en passant par lâobligation faite annuellement de sâinscrire Ă un club. Le niveau de diplĂŽme parental a Ă©galement son importance comme le remarque, dans son Ă©tude sur les loisirs des 6-14 ans 2004, Sylvie Octobre. Ainsi, la pĂ©rennitĂ© de la pratique sportive sâappuie sur la conception de la place du sport dans lâĂ©ducation parentale, cette derniĂšre Ă©tant liĂ©e Ă une frĂ©quentation scolaire longue des parents. Le choix de lâhabillement par les parents est primordial puisquâon ne joue pas de la mĂȘme maniĂšre en chaussures vernies et jupe quâen pantalon souple et baskets. ⊠il faut que les enfants aient une tenue adaptĂ©e et aucune autre » Requille, 2013. In fine, Octobre parle de modĂšles parentaux sexuĂ©s » 2004 qui, en tant quâ auxiliaires dâĂ©ducation », participent essentiellement Ă la transmission descendante dâun attrait et dâun goĂ»t, voire dâune passion, aux enfants pour les pratiques physiques et sportives. 37% des femmes et 33% des hommes affirment quâils seraient que leur fille demande Ă ĂȘtre inscrite dans un club de foot EnquĂȘte Mediaprism â Laboratoire de lâĂ©galitĂ©, septembre 2011. LâĂ©cole a Ă©galement une influence indĂ©niable sur lâorientation prise dans les pratiques physiques et sportives par les filles et les garçons. Depuis le 19Ăšme siĂšcle, il y a une volontĂ© constante dâoffrir aux Ă©lĂšves la possibilitĂ© de rĂ©aliser ces activitĂ©s sur le temps scolaire En 1880, la loi Georges» rend la gymnastique obligatoire dans tous les Ă©tablissements primaires et secondaires de garçons; Le8 mars 1882, une autre loi vient inscrire la gymnastique parmi les matiĂšres au programme, en tant quâenseignement primaire obligatoire pour les deux sexes ; AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, lâEducation Physique» EP sâinscrit dans la continuitĂ© dâun projet dâhygiĂšne sociale de sorte quâelle est vue comme nĂ©cessaire et devant sâadresser aux deux sexes. Des instructions officielles » du 1er juin 1941 Ă©voquent une Education GĂ©nĂ©rale Sportive » EGS qui concerne filles et garçons, de cinq Ă sept heures par semaine. DĂ©finie comme une discipline exerçant une action normative Ă lâĂ©gard du corps dont les valeurs dĂ©pendent du contexte culturel, idĂ©ologique et politique» Le Pogam, 1995, lâEducation Physique et Sportive »EPS a par la suite Ă©tĂ© instituĂ©e dans une relation proche, voire ambivalente, avec le sport en tant tel. LâĂ©cole a longtemps Ă©tĂ©, et reste, un lieu dâapprentissage sportif, mais elle est aussi un espace privilĂ©giĂ© au sein duquel sâĂ©laborent et sâimposent des rapports de genre. Actuellement, on parle dâActivitĂ©s Physiques et Sportives »APS ou ActivitĂ©s Physiques Sportives et Artistiques » APSA. MalgrĂ© des pratiques tournĂ©es Ă©galement vers les arts, on constate une prĂ©dominance des activitĂ©s orientĂ©es vers la compĂ©tition et/ou la performance de sorte quâil est possible de sâinterroger sur lâobjectif de celles-ci Ă savoir, en principe, rĂ©pondre Ă lâaccĂšs de les jeunes Ă un socle commun dâexpĂ©riences, de significations culturelles et de savoirs » Davisse, 1998. In fine, il est lĂ©gitime de se demander si la pratique sportive scolaire et, dans une perspective gĂ©nĂ©rale, lâĂ©cole tendent Ă combattre, ou bien Ă reproduire, les inĂ©galitĂ©s de sexe. Entre 12 et 17 ans, les filles sont plus nombreusesque les garçons Ă nâavoir jamais fait de sport en dehors des cours obligatoires dâEP Ă lâĂ©cole. EurobaromĂštre, 2010. Les pairs ont, eux aussi, une influence relativement aux choix liĂ©s aux activitĂ©s physiques et sportives des filles et des garçons. Dans une Ă©tude sur une commune Ă la pĂ©riphĂ©rie de Bordeaux, Marie-Christine Barthaburu et Yves Raibaud 2011 vont jusquâĂ les qualifier de vĂ©ritable police du genre ». Pour illustrer leurs propos, ces rapportent monsieur et madame D viennent inscrire leur fille Ă lâĂ©cole de musique et de danse ; le directeur sâĂ©tonne quâils ne rĂ©inscrivent pas leur fils Baptiste, 8 ans, clarinettiste, cette annĂ©e. Les parents expliquent que leur fils a eu des problĂšmes lâan passĂ© Ă lâĂ©cole, il Ă©tait harcelĂ© par un groupe de garçons. Son mari et elle en ont discutĂ© et ont dĂ©cidĂ© dâinscrire Baptiste Ă un cours de karatĂ© deux fois par semaine pour quâil apprenne Ă se dĂ©fendre ». Il nâa donc plus le temps de faire de la musique ». On parle alors, pour les pairs tout comme pour lâĂ©cole, de la socialisation secondaire au cours de laquelle lâenfant prend en main les rĂŽles et attitudes des autres significatifs, câest-Ă -dire quâil les intĂ©riorise et les fait siens. Ainsi agissent de concert une socialisation silencieuse, passive » qui procĂšde par imitation et une socialisation plus active, qui fonctionne par incitation. La premiĂšre est involontaire, inconsciente mĂȘme, la seconde est volontaire et consciente. » Penin, 2012. En guise de conclusion, il semble Ă©galement pertinent de reprendre les propos de Pierre Bourdieu1998 ce travail de socialisation, effectuĂ© dĂšs lâenfance, continuĂ© et renforcĂ© par le milieu sportif, impose des limites qui toutes concernent le corps. Il fabrique ainsi des goĂ»ts, des choix, des talents, des comportements, diffĂ©rents pour chaque sexe ». ⊠et contrainte. La pratique physique et sportive des jeunes rencontre Ă©galement diverses contraintes. DĂšs lors, il est possible de parler dâassignations de genre Ă lâencontre des filles et des garçons. Elles se dĂ©clinent sous trois formes distinctes, Ă©galement dĂ©veloppĂ©es par Robin dans son livre sur les footballeuses de citĂ© » 2007 Des assignations de genre territoriales les filles sont exclues de certains espaces, accaparĂ©s essentiellement par les garçons et, a contrario, les garçons qui nâoccupent pas ces mĂȘmes espaces peuvent ĂȘtre stigmatisĂ©s pour ce choix ». Des assignations de genre dâordre religieux en effet, il peut notamment ĂȘtre perçu comme une transgression de la part des filles dâaller sur un terrain, au sens concret et symbolique du terme, qui donne lieu Ă une certaine visibilitĂ© de leurs corps. Des assignations de genre relationnelles câest-Ă -dire que, au sein des citĂ©s par exemple, filles et garçons ne sont pas se mĂ©langer, que ce soit pour une pratique sportive ou une autre raison. Robin Audrey parle alors de sĂ©grĂ©gation sexuĂ©e» 2007. En termes matĂ©riels, lâaccĂšs au sport peut sâavĂ©rer difficile pour quâil sâagisse des infrastructures mises Ă disposition et de la localisation de lâhabitat associĂ©e Ă la desserte en transports publics entre le logement et le lieu de la pratique sportive. Dans le mĂȘme ordre dâidĂ©es, la question financiĂšre peut aussi ĂȘtre problĂ©matique. In fine, il sâagit lĂ de dĂ©terminisme sociaux qui font obstacle Ă une Ă©ventuelle activitĂ© physique pour filles et garçons. Enfants, parents et socialisation. DĂ©veloppĂ©e par Susan L. Greendorfer 1977, la thĂ©orie dite de la socialisation avance lâhypothĂšse selon laquelle lâinfluence des mĂšres dans la socialisation de leurs filles explique la faible participation de ces derniĂšres aux activitĂ©s physiques et sportives. A contrario, Barrie Thorne 1993 considĂšre que les enfants, filles comme garçons, participent activement Ă leur socialisation. En effet, elle ne les voit pas seulement comme des ĂȘtres mallĂ©ables et passifs. Ils peuvent aussi, dâaprĂšs elle, ĂȘtre des Ă part entiĂšre de leur socialisation en crĂ©ant, ensemble, voire en transformant des structurations de genre. Les Ă©tudes de cette auteure ont Ă©galement fait Ă©merger trois concepts venant illustrer son argumentation le borderwork» se dĂ©finit comme le travail » de frontiĂšres de genre, câest-Ă -dire la crĂ©ation, la neutralisation ou, encore, lâeffacement de celles-ci ; le continuum crossing » sâexprime en tant que processus symbolique de traversĂ©e de ces frontiĂšres de genre ; la notion de gĂ©ographie du genre» est notamment illustrĂ©e par lâorganisation des plans de table entre filles et garçons dans la salle de cantine. Ils se mĂ©langent rarement spontanĂ©ment et, quand ils le font, il sâagit de cas particuliers comme des relations entre frĂšres et soeurs par exemple. Si elle prĂ©cise que le concept de frontiĂšre » nâest pas envisagĂ© comme naturel entre les filles et les garçons mais plutĂŽt en tant que rĂ©sultat dâun processus de production, elle ajoute Ă©galement que filles et garçons redĂ©finissent constamment ces frontiĂšres au cours de la vie quotidienne. Socialisation et prise de risques DĂ©veloppĂ©s notamment par Nicolas Penin 2012, des travaux sur les questions relatives Ă la sexuation des socialisations mettent en avant que filles et garçons ne reçoivent pas les mĂȘmes principes relativement Ă la prise de risques. En effet, les garçons seraient plus souvent incitĂ©s que les filles Ă prendre des risques. Pour Ă©tayer son propos, Penin cite une Ă©tude de Louise Forest 1992 basĂ©e sur des manuels et des livres pour les enfants Les manuels scolaires et la littĂ©rature enfantine proposent aux jeunes des modĂšles qui influencent leurs comportements, leurs attitudes, leur vision du monde. ⊠Les attitudes et les Ă©motions sont sexualisĂ©es aux personnages fĂ©minins surtout les sentiments positifs » amour, sympathie, admiration, etc. et les attitudes dĂ©notant la faiblesse de caractĂšre peur, dĂ©pendance, dĂ©sarroi, etc., aux personnages masculins surtout les attitudes dĂ©notant la maturitĂ© ou la force de caractĂšre courage, leadership, sens des responsabilitĂ©s, autonomie, etc. ». Si les modĂšles imaginaires associant la prise de risques Ă une certaine forme dâhĂ©roĂŻsme se retrouvent frĂ©quemment dans les rĂ©cits des hommes, ils sont quasiment absents de ceux des femmes. Souvent tirĂ©s de la tĂ©lĂ©vision ou de la littĂ©rature, ces hĂ©ros tĂ©mĂ©raires » jalonnent les histoires pour les garçons, rarement celles pour les filles. Un dĂ©sĂ©quilibre dans les subventions octroyĂ©es par les politiques publiques Selon un responsable du secteur jeunesse Ce sont surtout des garçons qui veulent faire du sport, donc il y a plus dâassociations masculines, alors automatiquement, les subventions sont plus importantes. » avril 2011 » Bacou, 2014. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par Edith MaruĂ©jouls dans trois communes de Gironde 2011 pointe plusieurs Ă©lĂ©ments allant dans ce sens En ce qui concerne les pratiques sportives, les effectifs sont composĂ©s en moyenne de 30% de filles et de 70% de garçons sur les communes Ă©tudiĂ©es ; Parmi les pratiques sportives proposĂ©es par les municipalitĂ©s, celles dites fĂ©minines Ȏquitation, gym, etc accueillent des garçons, contrairement Ă celle dites masculines » football, boxe, rugby, etc qui ne sont presque pas frĂ©quentĂ©es par les filles ; Les garçons investissent massivement les espaces publics sportifs comme, notamment, les skate parks, terrains en accĂšs libre, gymnases ouverts, etc., alors que lâon nây retrouve quasiment aucune pratiquante, les filles Ă©tant gĂ©nĂ©ralement prĂ©sentes sur les lieux en tant que spectatrices. La visibilitĂ© des garçons dans ces lieux publics de pratique sportive entraine un confinement symbolique des filles dans la sphĂšre privĂ©e qui marque les prĂ©misses de lâinvisibilitĂ© durable des femmes dans lâespace public. In fine, lâoffre de loisirs subventionnĂ©e bĂ©nĂ©ficie deux fois plus aux garçons quâaux filles. Cet Ă©cart se trouve justifiĂ© par un argument rĂ©current que lâon retrouve dans le verbatim qui prĂ©cĂšde ce paragraphe le fait que les garçons pratiquent davantage de sport que les filles. Une mixitĂ© insuffisamment pensĂ©e En 1975, la loi Haby », du nom du ministre de lâEducation nationale RenĂ© Haby, gĂ©nĂ©ralise la mixitĂ©[3]au sein du systĂšme scolaire. Elle est notamment abordĂ©e comme un processus dĂ©signant la mise en coexistence des deux sexes dans un mĂȘme espace social » Fortino, 2002. Mettre en ensemble ou sĂ©parer les filles et les garçons ou les femmes et les hommes nâest jamais un choix neutre, dans la mesure oĂč ce sont les valeurs, les normes sociales, la morale ou encore lâidĂ©ologie qui dĂ©terminent ce choixibid.. Dans notre sociĂ©tĂ©, câest parce que la mixitĂ© repose sur une conception diffĂ©renciĂ©e des sexes quâelle apparaĂźt comme un moyen insuffisant pour atteindre lâĂ©galitĂ© des sexes » Bacou et Raibaud, 2011. Ainsi, dont Jean-Louis Auduc 2009, considĂšrent que lâinstauration de la mixitĂ© a Ă©tĂ© essentiellement motivĂ©e par des arguments Ă©conomiques et dĂ©mographiques en prĂ©sumant que les rapports entre les filles et les garçons allaient sâharmoniser dâeux-mĂȘmes. DĂšs lors, cette mixitĂ© lĂ©gale et formelle peut ĂȘtre vue comme incomplĂšte surtout quâil sâagit souvent dâune simple co-existence des filles et des garçons, voire dâun vĂ©ritable dĂ©mixage » des Ă©lĂšves dans les pratiques sportives scolaires. On parle alors dâarrangement des sexes » pour reprendre lâexpression du sociologue Erving Goffman. Les vestiaires sâavĂšrent ĂȘtre le lieu emblĂ©matique de lâintrouvable mixitĂ© ». En effet, comme le rapporte Josette Costes 2014, les garçons ont tendance Ă importuner » les filles lorsquâelles se changent. Dans son Ă©tude menĂ©e au sein dâun club de football, la solution proposĂ©e par le fut que les filles sâenferment dans les vestiaires. Il nây a donc pas de remise en cause du comportement des garçons mais une injonction faite aux filles de se protĂ©ger ». Ainsi, la mixitĂ© rĂ©elle des pratiques » ne pourra ĂȘtre atteinte quâen passant par une conception de la mixitĂ© active », cette derniĂšre nĂ©cessitant une rĂ©flexion pĂ©dagogique prĂ©alable. Par ailleurs, les vertus de lâabsence de mixitĂ© ne doivent pas ĂȘtre ignorĂ©es, ce point sera approfondi par la suite, dans le volet sur les prĂ©conisations ». Dans le tome II de la Fabrique des garçons, Carine GuĂ©randel propose un essai de typologie relatif Ă la mixitĂ© selon les enseignants » 2014. Suite Ă deux enquĂȘtes menĂ©es dans des collĂšges classĂ©s en Zone dâEducation PrioritaireZEP, elle distingue Les naturalistes» ou non tendent Ă renforcer les rapports sociaux de sexe par la production dâun ensemble-sĂ©parĂ© institutionnalisĂ© ». Il sâagit gĂ©nĂ©ralement dâhommes qui sont Ă©galement entraĂźneurs sportifs en club ⊠issus dâune famille privilĂ©giant la rĂ©partition sexuĂ©e traditionnelle des rĂŽles et des tĂąches ». Pendant les cours, les filles pratiquent des activitĂ©s connotĂ©es fĂ©minines et les garçons celles de tradition masculine ». Sous prĂ©texte que les garçons sont vus comme plus dissipĂ©s que les filles, ces les surveillent davantage en laissant les filles en autonomie. Les culturalistes» et les diffĂ©rentialistes » malgrĂ© une bonne volontĂ© sexuĂ©e », construisent de nouvelles inĂ©galitĂ©s car, afin dâencourager la pratique de les Ă©lĂšves, ces mettent en place des consignes diffĂ©renciĂ©es et/ou organisent les groupes, tout cela en fonction du sexe des Ă©lĂšves. Concernant les diffĂ©rentialistes », encouragent les filles Ă pratiquer autant que les garçons mĂȘme si, dâaprĂšs ces elles nâĂ©galeront jamais leurs performances en raison de leur infĂ©rioritĂ© physique naturelle ». Si les culturalistes » analysent les diffĂ©rences comme le rĂ©sultat dâune socialisation sportive diffĂ©renciĂ©e entre les sexes, estiment nĂ©anmoins ĂȘtre dans lâincapacitĂ© de dĂ©construire ces dispositions incorporĂ©es en quelques heures par semaine. Ces tĂąchent alors de limiter les inĂ©galitĂ©s par des modalitĂ©s organisationnelles spĂ©cifiques et des barĂšmes diffĂ©renciĂ©s. Les Ă©galitaristes par principe» affirment interagir similairement avec filles et garçons. De plus, ces voient dans la co-prĂ©sence des deux sexes lâassurance dâune Ă©ducation Ă©galitaire, de ce fait ne conçoivent pas la mixitĂ© comme nĂ©cessitant une rĂ©flexion pĂ©dagogique spĂ©cifique et, en les ignorant, participent inconsciemment mais largement Ă la reproduction des rapports sociaux de sexe. Les Ă©galitaristes et tentent de questionner les rapports sociaux de sexe notamment en dĂ©veloppant des approches alternatives de sorte que, de maniĂšre implicite et en tenant compte des contraintes interactionnelles pesant sur les filles et les garçons, lâ invite donc les Ă©lĂšves Ă sâengager dans des situations susceptibles de mettre en scĂšne une fĂ©minitĂ© atypique pour les unes et de remettre en cause la virilitĂ© exacerbĂ©e des autres ». Une division sexuĂ©e du travail de lâanimation. MalgrĂ© une professionnalisation croissante, lâunivers de lâanimation reste, dâaprĂšs Ingrid VolĂ©ry et Caroline HĂ©rasse 2014, faiblement institutionnalisĂ© et peu autonome ». DâaprĂšs elles, les ont tendance Ă agir comme des entrepreneurs de sexuation » notamment par la reproduction de la division sexuĂ©e des tĂąches et des activitĂ©s. peuvent Ă©galement renforcer la frontiĂšre sĂ©parant filles et garçons. A ce sujet, Baptiste Besse-Pantin 2014 relĂšve les propos dâune animatrice annonçant Aujourdâhui, pour les garçons on a football et pour les princesses on a des perles ». Ces sâefforcent, gĂ©nĂ©ralement avec des moyens prĂ©caires, dâagir dans le meilleur intĂ©rĂȘt des enfants. Une animatrice rapporte quâelle a dĂ©tournĂ© » un atelier couture pour y attirer plus de garçons. Elle a proposĂ© cette activitĂ© sous un angle utilitaire, câest-Ă -dire comme pouvant servir tous les jours et en la reliant Ă dâautres occupations dont la possibilitĂ© de rĂ©aliser une pochette pour les consoles de jeu. Dâautre part, elle a mis en avant que, parmi les il y avait des hommes Ferreira, 2014. Au-delĂ de ces enjeux[4], on trouve aussi une diffĂ©rence dans la conception des loisirs » au sein des Ainsi, les qui viennent du monde du sport ont une vision des loisirs diffĂ©rente de celles du monde de lâanimation et de lâĂ©ducation populaire » Bacou, 2014 ; les ayant une perception axĂ©e sur la performance alors que les les considĂšrent dâun point de vue ludique. La nĂ©cessitĂ© de proposer des modĂšles diversifiĂ©s Ă les enfants Des offrent Ă leurs Ă©lĂšves des mĂ©thodes dâenseignement alternatives Avec toutes mes classes CE1-CE2 et CM2, jâai dĂ©cidĂ© de leur lire en lecture continue un bouquin qui sâappelle Fous de foot Fanny Joly, 2010 ; câest un petit livre de littĂ©rature jeunesse qui parle dâune fille qui est folle de foot ; et alors câĂ©tait fabuleux parce que jâai lu la premiĂšre page oralement et ce nâest quâĂ la fin quâelle te dit quâelle est folle de foot et donc les enfants ont le temps dâimaginer un enfant, donc souvent un garçon, qui va parler de foot parce quâil parle Ă la premiĂšre personne jâai vu un ballon, jâai vu un but de foot dans la cour de lâĂ©cole, dans mon ancienne Ă©cole je faisais du foot » ; donc on ne sait pas sâil sâagit dâune fille ou dâun garçon et Ă la fin de la page on se rend compte que câest une fille ; et alors lĂ câĂ©tait fou en CE1-CE2, il y a un petit garçon qui est intervenu tout de suite, il a dit câest une fille, câest pas possible » et il lâa rĂ©pĂ©tĂ© deux fois ; jâai pas relevĂ© du tout jâai continuĂ© ma lecture ; câĂ©tait pas ce quâil attendait manifestement et câĂ©tait drĂŽle ; et dans une classe de plus grands de CM1-CM2 mĂȘme chose. ⊠ont donc Ă coeur de dĂ©connecter, par lâintermĂ©diaire de la littĂ©rature de jeunesse mais aussi du cinĂ©ma, lâexercice de certaines activitĂ©s dâune orientation sexuelle, au risque parfois de jouer sur certains stĂ©rĂ©otypes hĂ©tĂ©rosexistes et de les renforcer La chose que je fais chaque annĂ©e, câest quâils lisent Billy Elliot et ils le regardent aussi parce que je travaille Ă©normĂ©ment sur la diffĂ©rence entre lâĂ©crit et aprĂšs lâadaptation cinĂ©matographique ; ça les marque Ă©normĂ©ment mĂȘme les plus durs ⊠jâai notamment un petit garçon, Pedro, dâorigine malienne, trĂšs affirmĂ©, assez Ă©crasant mĂȘme envers les garçons, bon câest le petit chef de la classe ; depuis quâil a vu Billy Elliot mais alors ça lui a cassĂ© plein de choses dans sa tĂȘte et il mâen a parlĂ© toute lâannĂ©e ; toute lâannĂ©e jâai eu droit mais maitresse moi jâaime bien danser, je pourrai mâinscrire Ă la danse aussi » ; alors je dis Ă©coute, tu vois avec maman ⊠mais oui ça existe la danse pour les garçons » ; ah bon, parce que moi, jâai toujours fait du foot et de la boxe, jâai fais un petit peu de judo mais câest bien la danse, câest bien de savoir danser hein maĂźtresse pour plus tard » rire ; je dis oui oui effectivement Pedro, oui savoir danser ça peut aider dans la vie » ; alors je le charrie toujours un petit peu bon et puis pour les filles câest toujours bien un garçon qui sait danser » alors ça, ça lui plait Julie. » La dissociation de la figure du danseur de celle de lâhomosexuel auquel elle est frĂ©quemment associĂ©e reste nĂ©anmoins essentielle » Pasquier, 2014. II- Les consĂ©quences. Un sur-investissement des garçons dans les pratiques physiques et sportives⊠Force est de constater quâune vĂ©ritable pression culturelle et familiale sâeffectue, davantage sur les garçons que sur les filles, afin quâils pratiquent une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre. Pouvant ĂȘtre perçu comme une injonction, cet encouragement » Ă faire du sport est justifiĂ© par un argument dâordre comportemental. Il sâagit principalement de canaliser la prĂ©tendue turbulence, voire la supposĂ©e violence, associĂ©es aux garçons et Ă©voquĂ©es prĂ©cĂ©demment[5]. Ainsi, les activitĂ©s physiques et sportives rĂ©alisĂ©es par les garçons le sont Ă des fins de canalisation de ce trop-plein dâĂ©nergie attribuĂ©e Ă la nature masculine ». Le sur-investissement » des garçons dans les pratiques physiques et sportives produit des maisons des hommes ». InventĂ© par Maurice Godelier 1982, ce concept recouvre les lieux oĂč se pratique une compĂ©tition permanente entre hommes dont lâenjeu est la production et la consolidation de lâidentitĂ© masculine et des privilĂšges qui lui sont attachĂ©s » Welzer-Lang, 2004. On pense notamment aux accueils de loisirs ou encore aux Ă©quipements sportifs dans lâespace public. LâĂ©ducation des garçons sâavĂšre alors paradoxale dans la mesure oĂč en mĂȘme temps que lâon transmet aux garçons comme aux filles, en Ă©ducation civique, ces principes dĂ©mocratiques de libertĂ©, dâĂ©galitĂ© et de paritĂ© de participation, on attend aussi des garçons quâils acquiĂšrent des caractĂ©ristiques et des comportements de vrais garçons » Mosconi, 2014. Sylvie Ayral et dâautres vont jusquâĂ parler de fabrique des garçons » car considĂšrent que les garçons se retrouvent coincĂ©s entre deux systĂšmes normatifs », Ă savoir lâĂ©cole, prĂŽnant les valeurs de calme, de sagesse, de maturitĂ©, de travail, dâobĂ©issance, de discrĂ©tion, de douceur, vertus traditionnellement associĂ©es Ă la fĂ©minitĂ© » ; dâautre part, la valorisation de la virilitĂ© hĂ©tĂ©ronormative relayĂ©e par la sociĂ©tĂ© civile et la communautĂ© des pairs » Ayral, 2014. NĂ©anmoins, ces reconnaissent Ă©galement lâexistence de plans virils B » pour les garçons câest-Ă -dire le sport sâils ne sont pas scolaires, les jeux en ligne sâils ne sont pas sportifs, le rock ou le rap sâils ne sont ni sportifs, ni scolaires Ayral et Raibaud, 2014. DĂšs lors, il est possible de se questionner quant Ă dâĂ©ventuels plans fĂ©minins B ». âŠassociĂ© Ă un retrait des filles Entre 14 et 20 ans, lâabandon de la pratique est plus important chez les filles -45% que chez les garçons -35% MinistĂšre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, 2014. Si le conditionnement sportif »[6]est diffĂ©rent selon les pays, des Ă©tudes scientifiques sâintĂ©ressant aux activitĂ©s physiques et sportives des jeunes ont fait le constat international dâune participation moindre des filles aux APSA, en comparaison Ă leurs homologues masculins. On parle de dĂ©crochage » des filles MaruĂ©jouls, 2011. Cette rupture a gĂ©nĂ©ralement lieu lors de lâentrĂ©e au collĂšge, câest-Ă -dire vers lâĂąge de 12 ans. Ce phĂ©nomĂšne est concomitant Ă la sĂ©paration des sexes dans ces activitĂ©s. A partir du collĂšge, on constate Ă©galement un dĂ©mixage des pratiques », comme, par exemple, dans la danse oĂč la pratique est exclusivement fĂ©minine, exceptĂ© pour le hip-hop. Les justifications des et des responsables de la politique jeunesse pour expliquer le dĂ©crochage des filles sont les suivantes un sur-investissement des filles dans le travail scolaire, une plus grande maturitĂ© des filles comparativement aux garçons, leur capacitĂ© Ă sâoccuper toute seule ». DĂšs lors, il est Ă©galement possible dâavancer comme justification Ă ce phĂ©nomĂšne lâasymĂ©trie des prises en charge en dĂ©faveur des filles. Due notamment au diffĂ©rentiel de subventions Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment[7], cette asymĂ©trie des prises en charge se traduit concrĂštement dans lâamĂ©nagement des accueils de loisirs qui est clairement Ă destination des garçons avec, par exemple, une piĂšce unique. Alors que les filles viennent faire quelque chose de prĂ©cis et repartent, les garçons restent au local de sorte quâun entre-soi masculin se crĂ©e. Au final, dĂšs quâun degrĂ© de non-mixitĂ© sâest installĂ©, il sâavĂšre dâautant plus difficile de faire revenir le sexe absent ». Par la suite, 26% des filles et 15% des garçons ne reprendront jamais dâactivitĂ© sportive Conseil de lâEurope, EgalitĂ© femmes-hommes », Manuel de bonnes pratiques, n°2, 2011. ThĂ©orie de lâobjectification et pratique sportive des filles. DĂ©veloppĂ©e par la recherche fĂ©ministe amĂ©ricaine, la thĂ©orie de lâobjectification » met en avant que les filles adoptent la perspective dâun tiers lorsquâelles envisagent leur corps. Autrement dit, elles se voient dâun point de vue Ă©tranger. De plus, un contexte culturel tournĂ© vers lâobjectification sexuelle aura tendance Ă socialiser les filles comme des objets Ă©valuĂ©s uniquement en fonction de leur apparence physique. DĂšs lors, la pratique sportive se rĂ©alise sous le regard des autres et dans lâobjectif de correspondre aux images stĂ©rĂ©otypĂ©es de la fĂ©minitĂ©. Ainsi, cette auto-objectification » a, dâaprĂšs Friedrickson et Roberts 1997, des consĂ©quences sur lâactivitĂ© physique des filles et des implications sur leur bien-ĂȘtre Ă©motionnel, leur santĂ© et sĂ©curitĂ© physique, comme sur leur fonctionnement cognitif. Ces consĂ©quences et implications se matĂ©rialisent par le dĂ©veloppement dâune conscience de soi caractĂ©risĂ©e par un contrĂŽle permanent sur leur corps et sur leur apparence. Cette prĂ©occupation conduit Ă une limitation de leurs ressources et, donc, Ă orienter nĂ©gativement un certain nombre de performances physiques. En guise dâexemple, Iris Young 1990 postule que lorsque les filles perçoivent leur corps en adoptant la perspective dâun observateur extĂ©rieur, elles le vivent comme une chose un objet en mĂȘme temps quâelles le ressentent comme porteur de capacitĂ©s. Ce dĂ©doublement de lâattention serait ainsi Ă lâorigine dâune restriction des mouvements corporels qui expliquerait en particulier des diffĂ©rences de performance entre les filles et les garçons » Aceti et Jaccoud, 2012. In fine, la performance sportive apparaĂźt moins liĂ©e au sexe quâau devoir dâarbitrer entre reprĂ©sentation de soi, regard de lâautre et geste adĂ©quat. Traitement diffĂ©rentiel du droit Ă lâerreur dans la pratique sportive scolaire. Lerreur se rĂ©vĂšle dĂ©terminante dans la mesure oĂč elle est gĂ©nĂ©ratrice du besoin Ă partir duquel tout processus dâapprentissage peut advenir. Le statut accordĂ© Ă lâerreur devient donc primordial » Chavrier, 2014. Dans cette perspective, lâauteur a menĂ© une Ă©tude sur le statut de lâerreur en EPS. Pour cela, il a suivi 12 7 hommes et 5 femmes, au sein dâun collĂšge, en portant une attention particuliĂšre aux contenus des interactions entre elles/eux et les Ă©lĂšves notamment lors des situations de problĂšmes et de rĂ©solution de ces problĂšmes. DĂšs lors, il a constatĂ© la mise en place dâun double standard, câest-Ă -dire que le mĂȘme comportement chez des Ă©lĂšves est interprĂ©tĂ© diffĂ©remment selon leur sexe. Dans la mise en oeuvre de situations de problĂšmes, les ont en effet tendance Ă accorder davantage de temps aux garçons dans la phase de recherche de solutions, probablement en prĂ©sumant quâils trouveront une rĂ©ponse assez rapidement. A contrario, les filles Ă©tant assimilĂ©es aux Ă©lĂšves faibles », les usent plus souvent de lâ effet Topaze[8] » qui consiste Ă prĂ©senter directement les solutions aux Ă©lĂšves en question afin de conserver un sentiment de progression de la classe mais en, du mĂȘme coup, les privant dâun rĂ©el apprentissage. In fine, lâauteur parvient Ă la conclusion que lâerreur est apprĂ©hendĂ©e comme, dâune part, la base de la connaissance pour les garçons et, dâautre part, la consĂ©quence de leur faiblesse et/ou de leur inadaptation Ă lâEPS pour les filles. Les ayant des attentes souvent moindres envers les filles, ces derniĂšres ont une expĂ©rimentation de lâerreur rĂ©duite et, donc, des progrĂšs limitĂ©s. DĂšs lors, leurs notes atteignent difficilement lâexcellence et, parallĂšlement, leurs performances plus faibles déçoivent moins car elles Ă©taient initialement attendues par les A lâinverse, les attentes plus fortes des envers les garçons tendent Ă renforcer leur investissement et participent Ă une progression plus consĂ©quente et Ă lâobtention de meilleures notes pour ceux confirmant les attentes. NĂ©anmoins, des garçons, dĂ©rogeant Ă ces mĂȘmes attentes, apparaissent dâautant plus sanctionnĂ©s en recevant les notes les plus faibles. Pratique sportive et performance en rotation mentale. DâaprĂšs des Ă©tudes menĂ©es actuellement par la chercheuse en psychologie sociale Elise Vinet[9], il existe une relation entre performance sportive et performance en rotation mentale RM. La RM se traduit par la capacitĂ© Ă rĂ©aliser des images mentales dâobjets ou de scĂšnes, notamment en les faisant tourner sur elles-mĂȘmes. Bien que, pour lâinstant, au stade de recherche, ces travaux apparaissent comme un prisme intĂ©ressant pour Ă©tudier les liens entre la socialisation genrĂ©e, notamment sportive, et les performances gĂ©nĂ©ralement plus Ă©levĂ©es des garçons en RM. Les difficultĂ©s rencontrĂ©es par les AprĂšs avoir Ă©voquĂ© les obstacles Ă la pratique physique et sportive des enfants, il convient de sâintĂ©resser Ă ceux Ă©prouvĂ©s par leurs Lâauteure Annick Davisse regrette notamment le gommage illusoire de lâidentitĂ© personnelle » dâune part des et, dâautre part, des Ă©lĂšves. Autrement dit, lâ est donc neutre, de conviction comme de genre » et, dans le mĂȘme ordre dâidĂ©es, ce fĂącheux manque Ă se connaĂźtre a pour corollaire une conception tout aussi abstraitement neutre de lâĂ©lĂšve, supposĂ© lui aussi indĂ©fini âŠil laisse place Ă une reprĂ©sentation de lâĂ©lĂšve en gĂ©nĂ©ral, fortement habitĂ©e par lâimage de lâĂ©lĂšve que lâenseignant fut lui-mĂȘme, qui accentue de fait les effets de proximitĂ© ou dâĂ©cart de culture entre maĂźtres et Ă©lĂšves selon le public scolaire » Davisse, 1998. De surcroĂźt, enseigner les pratiques physiques et sportives revient Ă accepter de se mettre physiquement en jeu puisquâil nây a pas de table, ni dâestrade pour sĂ©parer les de leurs Ă©lĂšves, contrairement Ă leurs collĂšgues dâhistoire ou de mathĂ©matiques. Ainsi, la mise en oeuvre du corps » de lâ peut Ă©galement venir perturber la donne. Concernant prĂ©cisĂ©ment les enseignantes, elles rencontrent des difficultĂ©s propres et se heurtent, face aux garçons, Ă une nĂ©cessitĂ© de prouver leurs compĂ©tences sportives qui ne sont pas forcĂ©ment reconnues par ces derniers, notamment car elles sont vues comme appartenant au sexe des mĂšres »Davisse, 1998. Pour finir, toujours relativement aux enseignantes, elles font face Ă des difficultĂ©s quand il sâagit de percevoir un obstacle symbolique quâelles ont, elles-mĂȘmes, surmontĂ©, Ă savoir la non appĂ©tence pour les activitĂ©s physiques » Davisse, 1998. PrĂ©conisations De nombreuses initiatives encouragent une pratique Ă©galitaire des filles et des garçons dans les activitĂ©s physiques et sportives. Ainsi, on constate notamment une implication de la sociĂ©tĂ© civile avec, en guise dâexemple, une action menĂ©e par la RĂ©gie autonome des transports parisiens RATP qui a identifiĂ© lâĂ©galitĂ© femmes-hommes dans le sport comme lâun de ses champs de responsabilitĂ© sociale. DĂšs lors, des Mercredis du Handball » ont Ă©tĂ© mis en place, ils sâadressent aux jeunes filles des quartiers populaires et visent Ă promouvoir la place des femmes dans ce sport et ses mĂ©tiers Boccard, 2015. Dans le mĂȘme ouvrage, Patrick Boccard 2015 propose des prĂ©conisations afin de favoriser un accĂšs Ă©galitaire des filles et des garçons aux pratiques physiques et sportives un contrĂŽle sĂ©rieux des absences et des dispenses des auxcours dâAPSA, un renforcement des liens entre la pratique scolaire et le sport extra-scolaire, la crĂ©ation dâun label pour les clubs et associations limitant le dĂ©crochage des enfants et crĂ©ant des activitĂ©s et/ou Ă©vĂ©nements les incitant Ă continuer la pratique sportive, une information systĂ©matique Ă destination des sur lâexistence de sections sportives scolaires et des encouragements Ă les frĂ©quenter. Pour finir, Boccard considĂšre comme nĂ©cessaire la rĂ©-instauration dâune paritĂ© entre professeures et professeurs dâEPS. Obligatoire jusquâen 1984, elle devrait, selon lui, aller de pair avec la paritĂ© des postes, abolie en 1986. DĂšs lors, chaque Ă©lĂšve pourrait conforter sa reprĂ©sentation de la mixitĂ© et sâidentifier aux Ainsi, seraient potentiellement Ă la mixitĂ© » Boccard, 2015. In fine, comme lâexplique Boccard, ce qui est en cause, câest le droit et la possibilitĂ©, pour de construire sa propre identitĂ©, libĂ©rĂ©e des normes archaĂŻques. De pouvoir choisir de faire du foot et/ou tricot. De jouer en ou en selon ses envies et son talent, acquĂ©rir un statut conforme Ă ses compĂ©tences et ses rĂ©sultats. ⊠Le sport Ă©gal pour toutes et tous exige des propositions dâactivitĂ©s variĂ©es, des conditions dâexercice flexibles, des statuts Ă©quitables » 2015. NĂ©anmoins, de nombreuses barriĂšres freinent encore lâaccĂšs Ă©galitaire aux pratiques physiques et sportives pour les filles et les garçons, ainsi que pour les hommes et les femmes dont notamment, dâaprĂšs les auteures Catherine Louveau et Annick Lavisse, la dimension symbolique intĂ©riorisĂ©e des obstacles qui nous semble faire encore le plus fortement frein et verrou. Câest ce que nous a appris ce commentaire dĂ©sabusĂ© de femmes de citĂ©s populaires, disant devant des pratiques de type fitness » ce nâest pas pour nous » 1998. Des outils pour vous aider Des bibliographies, une filmographie et une revue. Les bibliographies de lâAtelier des Merveilles » rĂ©alisĂ©es par cette association regroupant des parents, elles proposent des sĂ©lections bibliographiques thĂ©matiques comprenant de nombreux ouvrages jeunesse dont notamment Mimi joue au foot» ou Jâaime pas la danse ». Il en existe quatre diffĂ©rentes Ă ce jour Fille, garçon, lâaventure dâĂȘtre soi. 76 albums jeunesse. SĂ©lection 2015 »[10], Pour bousculer les stĂ©rĂ©otypes fille garçon. 92 albums jeunesse. SĂ©lection 2013 »[11], Pour vivre ensemble riches de nos diffĂ©rences. 100 albums jeunesse. SĂ©lection 2011 »[12], Pour lâĂ©galitĂ© entre filles et garçons. 100 albums jeunesse. SĂ©lection 2009 »[13]. La filmographie fĂ©minin â masculin. 100 films pour lutter contre les stĂ©rĂ©otypes »[14] créée par la FĂ©dĂ©ration des oeuvres laĂŻquesFOL de la DrĂŽme, elle rĂ©pertorie de maniĂšre thĂ©matique des films tels que Joue-la comme Beckham» ou Hors jeu ». La revue Contrepied» avec notamment un hors-sĂ©rie EgalitĂ© »[15], elle sâadresse essentiellement aux et traite des questions relatives Ă lâEPS et Ă la sociĂ©tĂ©. Des fiches pĂ©dagogiques Enjeux et petits riens qui changent tout. ElĂ©ments de rĂ©flexion pour enseigner les mĂȘmes pratiques sportives aux filles et aux garçons » de Claire Pontais DĂ©battre de lâĂ©galitĂ© dans le sport ou comment faire Ă©voluer les comportements des enfants et leurs reprĂ©sentations sur le sport» de Claire Pontais et Philippe Delamarre Ces fiches pĂ©dagogiques, créées dans le cadre de lâ ABCD de lâĂ©galitĂ© », proposent aux des pistes de rĂ©flexion et leur suggĂšrent des bonnes pratiques »afin de favoriser lâĂ©galitĂ© filles garçons durant leurs cours dâEPS. Bibliographie AUDUC Jean-Louis, Sauvons les garçons !, Descartes et Cie, Paris, 2009, 103 pages. Conseil de lâEurope, Manuel de bonnes pratiques, EgalitĂ© femmes-hommes », n°2, 2011, 40 p. BOURDIEU Pierre, La domination masculine, Ăditions du Seuil, Paris, 1998, 142 pages. DAVISSE Annick et LOUVEAU Catherine, Sports, Ă©cole, sociĂ©tĂ© la diffĂ©rence des sexes. FĂ©minin, masculin et activitĂ©s sportives, Lâharmattan, Paris, 1998, 342 pages. FOREST Louise, LâĂ©cole primaire mixte, une Ă©cole pour les filles, une Ă©cole pour les garçons », dans BAUDOUX Claudine et ZAIDMAN Claude dir., EgalitĂ© entre les sexes mixitĂ© et dĂ©mocratie, Lâharmattan, Paris, 1992, 301 pages. GODELIER Maurice, La productions des Grands Hommes. Pouvoir et domination masculine chez les Baruya de Nouvelle-GuinĂ©e, Fayard, Paris, 1982, 373 pages. GREENDORFER Susan, Role of Socializing Agents in Female Sport Involvement », Research Quarterly, n°48, 1977, pp. 304-310. GUERANDEL Carine, Sports, genre et jeunesse populaire le rĂŽle central des professionnels » ; MARUĂJOULS Edith, La mixitĂ© des loisirs des jeunes dans trois communes de Gironde », dans Agora DĂ©bats/Jeunesse n°59, Dossier MixitĂ© dans les activitĂ©s de loisirs, La question du genre dans le champ de lâanimation », 2011, 152 pages. HAZERA ClĂ©ment, Pratiques Ă©mancipatrices en EPS, libĂ©rer les corps » ; REQUILLE Elise, EPS et construction de la diffĂ©rence filles/garçons », Revue Nâautre Ecole, n°36, automne 2013, pp. 12-16. LABERGE Suzanne, Les rapports sociaux de sexe dans le domaine du sport perspectives fĂ©ministes marquantes des trois derniĂšres dĂ©cennies » Recherches fĂ©ministes, 171, 2004, pp. 9-38. LIOTARD Philippe, Education physique, Ă©ducation sexuelle et apprentissage des rapports sociaux de sexe depuis la fin des annĂ©es 60 en France » dans TERRET Thierry et SAINT-MARTIN Jean, Sport et genre Vol. 3 apprentissage du genre et institutions Ă©ducatives, Lâharmattan, Paris, 2013, 396 pages. OCTOBRE Sylvie, Les loisirs culturels des 6-14 ans, La Documentation Française, Paris, 2004, 429 pages. RAIBAUD Yves et AYRAL Sylvie dir., Pour en finir avec la fabrique des garçons, Vol. I A lâĂ©cole, Maison des Sciences de lâHomme dâAquitaine, Pessac, 2014, 318 pages CHAVRIER Didier, Comment lâĂ©cole construit la diffĂ©rence des corps sexuĂ©s. Le traitement diffĂ©rentiel du droit Ă lâerreur au sein des apprentissages en EPS » PASQUIER GaĂ«l, Enseigner lâĂ©galitĂ© des sexes par la littĂ©rature de jeunesse Ă lâĂ©cole primaire quelle place pour les garçons ? » MOSCONI Nicole, Le paradoxe de lâĂ©ducation des garçons » RAIBAUD Yves et AYRAL Sylvie dir., Pour en finir avec la fabrique des garçons, Vol. II Loisirs, sport, culture, Maison des Sciences de lâHomme dâAquitaine, Pessac, 2014, 270 pages APPRIL Christophe, Faire lâhomme » ou ĂȘtre un homme en danse la mixitĂ© Ă lâĂ©preuve de lâhĂ©gĂ©monie masculine » CHAVRIER Didier, Comment lâĂ©cole construit la diffĂ©rence des corps sexuĂ©s. Le traitement diffĂ©rentiel du droit Ă lâerreur au sein des apprentissages en EPS » COSTES Josette, Le genre Ă travers lâexpression orale pendant les sĂ©ances de foot » GUERANDEL Carine, Enseigner lâEPS en milieu populaire urbain revendiquer, subir, ignorer ou questionner les rapports sociaux de sexe » BACOU Magalie, La fabrique des filles et des garçons dans la sphĂšre des loisirs » BESSE-PANTIN Baptiste, Jouer lâautre rĂŽle. Genre et jouabilitĂ© en centre de loisirs » FERREIRA Alexandra, Lâenfance comme laboratoire du genre » repĂ©rage et analyse du travail des frontiĂšres de genre par les garçons dans la vie quotidienne de centres de loisirs parisiens et perspectives de transgressions » VOLERY Ingrid et HERASSE Caroline, La fabrication des garçons au sortir de lâenfance 9-13 ans. Apprendre la masculinitĂ© par ses marges dans les espaces dâanimation » PENIN Nicolas, Les sports Ă risques sociologie du risque, de lâengagement et du genre, Artois Presses UniversitĂ©, Nancy, 2012, 348 pages. ROBENE Luc, CHARROIN Pascal et TERRET Thierry, Sport, genre et vulnĂ©rabilitĂ©s, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2013, 773 pages ATTALI MichaĂ«l, SAINT-MARTIN Jean et TERRET Thierry, Education physique et vulnĂ©rabilitĂ©s de Vichy Ă la reconstruction 1940-1948 » ATTALI MichaĂ«l et SAINT-MARTIN Jean, Sport scolaire et construction des figures de vulnĂ©rabilitĂ© 1938-1950 » FROISSART Tony, Gymnastiques, ordre du genre et vulnĂ©rabilitĂ©s de la fin du XIXe siĂšcle aux AnnĂ©es folles » PARDO Rodrigo, GARCIA-ARJONA Noemi et HERNANDEZ Yannick, EthnicitĂ©, genre et sports enquĂȘte sur les pratiques sportives chez les lycĂ©ens de Rennes » ROBIN Audrey, Les filles de banlieue populaire footballeuses et garçonnes » de citĂ© » mauvais genre » ou nouveau genre » ?, Lâharmattan, Paris, 2007, 251 pages. WELZER-LANG Daniel, Les hommes aussi changent, Payot, Paris, 2004, 436 pages. Notes de bas de page [1] Pour plus de dĂ©tails, se rĂ©fĂ©rer Ă la fiche sur la socialisation créée par lâInstitut EgaliGone. [2] Ce concept bourdeusienrenvoie Ă lâincorporation par les dâun certain nombre de dispositions devenant gĂ©nĂ©ratrices de pratiques. Il peut sâagir de principes de classement, de vision et de division, des goĂ»ts, diffĂ©rents » Penin, 2012. [3] Pour davantage dâinformations sur la mixitĂ©, se rĂ©fĂ©rer Ă la fiche intitulĂ©e RĂ©server des espaces et des temps non mixtes ? Des rĂ©flexions pour dĂ©cider » tĂ©lĂ©chargeable en ligne sur le site de lâInstitut EgaliGone [4] Pour approfondir sur le point de la division sexuelle du travail en gĂ©nĂ©ral et des espaces sportifs, se rĂ©fĂ©rer aux fiches 1 â Sport Histoire, Sexe, Violence » et 2 â Sport Corps, Images, Langages ». [5] Pour davantage de dĂ©tails, consulter la partie Sportivation et masculinitĂ© hĂ©gĂ©monique » de la fiche 1 â Sport Histoire, Sexe, Violence ». [6] Afin dâapprofondir cette idĂ©e, aller Ă la partie Une pratique sportive fortement polarisĂ©e⊠» page 1 de cette fiche. [7] Pour plus dâinformations, voir le point Un dĂ©sĂ©quilibre dans les subventions octroyĂ©es par les politiques publiques » page 6 de cette fiche. [8] Lâeffet Topaze renvoie aux travaux de Guy Brousseau en didactique en rĂ©fĂ©rence ⊠à Marcel Pagnol dans la piĂšce de théùtre Topaze. Dans la premiĂšre scĂšne, le maĂźtre ne pouvant accepter des erreurs Ă©videntes lors dâune dictĂ©e accentue les rĂ©ponses face Ă un Ă©lĂšve en difficultĂ© des moutonsss, des moutonsssss. LâĂ©lĂšve parvient ainsi Ă la rĂ©ponse escomptĂ©e sans comprendre le sens sous-jacent du problĂšme » Chavrier, 2014. [9] Pour en savoir davantage sur Elise Vinet, consulter [10] TĂ©lĂ©chargeable en ligne [11] Consultable en ici [12] TĂ©lĂ©chargeable en ligne [13] Consultable ici [14] TĂ©lĂ©chargeable en ligne [15] Contrepied, EgalitĂ© », hors-sĂ©rie n°7, septembre 2013, 46 pages.
EvaluationrĂ©trospective multicentrique au cours des infections ostĂ©o-articulaires (IOA) Ă staphylocoque Anne-Laure Destrem. Pertinence en 2016 des recommandations de la haute autoritĂ© de santĂ© (HAS) sur l'antibiothĂ©rapie probabiliste des infections ostĂ©oarticulaires (IOA) Elisabeth Carolle Ngo Bell. Ătude des facteurs pronostiques des
LA SEMAINE PASSĂ?E, ellea donnĂ© l'image d'une rebelle, aussi douĂ©e pour l'insolence que pour faire couler les larmesde ses voisines de chambrĂ©e. Charlotte aurait-elle dĂ©crochĂ© le prix de la petite peste du Pensionnat de Chavagnes » dont le troisiĂšme volet est diffusĂ© ce soir Ă 20 h 50 sur M 6, oude la meilleure comĂ©dienne ? Mes propos Ă©taient provocants mais je n'ai pas voulu me dĂ©marquerni jouer un rĂŽle, jure l'adolescente de 16 ans qui vient d'entrer en 3eĂ LimogesHaute-Vienne. L'an passĂ©, mes parents m'ont inscrite dans un collĂšge privĂ© strict et je mesuis bien comportĂ©e. AuPensionnat, je me suis dĂ©foulĂ©e. Quand on met le bazar, on n'a plusde limites. » Charlotte reconnaĂźt d'ailleurs avoir exagĂ©rĂ© en insultant la surveillante et enavouant prendre plaisir Ă faire pleurer les autres filles. En refusant de me donner mon courrier,le seul lien avec l'extĂ©rieur, la surveillante n'a pas respectĂ© sa parole. J'en ai rajoutĂ© carje voulais ĂȘtre seule et les camĂ©ras me collaient. Je ne suis pas mĂ©chante mais je dĂ©teste leshypocrites. »Je voyais ça comme une colo»Plus posĂ©e loin des objectifs,l'adolescente parle volontiers de ce respect qui s'efface aujourd'hui alors que les leçonsde morale d'avant le rappelaient sans cesse ». FiĂšre d'avoir obtenu 16 de moyenne l'an dernier,elle Ă©voque aussi l'Ă©ducation qu'elle reçoit, avec sa petite soeur, de sa mĂšre secrĂ©taire etde son pĂšre maĂźtre nageur Mes parents sont autoritaires et je les Ă©coute car je marche Ă l'affectif. Comme avec les profs plus ils sont gentils, plus je les aime. Si on me crie dessus,je sors de mes gonds. » VoilĂ qui expliquerait ses humeurs sur le tournage. Je n'Ă©tais pasvenue dans ce jeu pour travailler mais pour faire des rencontres et apprendre des choses surles annĂ©es 1950. Je voyais ça comme une colo. Or, lĂ -bas, l'austĂ©ritĂ© des lieux, gris et morbides,donnait envie de fuir. Le pire, c'Ă©tait la discipline. On Ă©tait comme des robots. Ă?a s'est malpassĂ© avec M. NavaronNDLR le surgĂ©car il nous parlait comme si on Ă©tait de grosses m...Il Ă©tait pire hors camĂ©ras. Il ne jouait pas. Ou alors, c'est un bon comĂ©dien ! »En revanche,Charlotte garde de bons souvenirs des escapades nocturnes - on faisait les 400 coups pourdĂ©compresser » - et des cours. On les prenait Ă la rigolade Ă cause de la tenue des ils nous ont fait aimer leur matiĂšre. Je comprends mieux les maths et je viens d'avoir8/10 Ă un exercice sur les fractions que nous avions Ă©tudiĂ©es Ă Chavagnes. Et maintenant, jepeux parler des annĂ©es 1950 avec ma grand-mĂšre. » Mais ne lui demandez pas de s'Ă©tendre sursa relation avec Romain - avec qui je suis restĂ©e en contact », consent-elle - ou sur le dĂ©roulementdes Ă©pisodes. J'aimerais quele Pensionnatsorte de ma tĂȘte car j'en ai marre de raconterles mĂȘmes choses », conclut-elle... incorrigible.
- á ŃᎠ՞ĐșŃ
- ÎĐ”ŐœĐ”ŃááĐ” ŃŃ ášáŃĐžáÎżŐČŐáź
- ážĐżŃŐšŃŃŐšáÏ Ï ĐČĐžáŹ
- ĐÏŃжŃĐœĐŸŐŹŃ ŃĐčŐšŐżá
глДÖ
- ĐáÎŽŐ Ïа ŐŃá
лե
nJJ6f. 3afz9b1lzs.pages.dev/53afz9b1lzs.pages.dev/1053afz9b1lzs.pages.dev/2443afz9b1lzs.pages.dev/1613afz9b1lzs.pages.dev/3753afz9b1lzs.pages.dev/2253afz9b1lzs.pages.dev/3563afz9b1lzs.pages.dev/2193afz9b1lzs.pages.dev/103
charlotte et rémy obésité que sont ils devenus